Alonso à la croisée des chemins
dernier. L'un des échecs les plus retentissants que la F1 ait jamais connus ! Le peu de considération des responsables de l'écurie britannique (notamment au GP de Chine, lorsque Ron Dennis ignora complètement le pilote espagnol sur la grille de départ), les intrigues d'Hamilton (et de son père) en coulisse, l'affaire d'espionnage avec Ferrari, un titre perdu qu'il n'aurait jamais dû perdre… Autant d'éléments qui ont fini par mettre à mal la motivation du Prince des Asturies, pourtant encore sous contrat avec son employeur pour deux ans. "Je continue à croire que McLaren est une grande équipe, déclarait Alonso dans un communiqué diffusé par son équipe. Il est vrai que nous avons eu nos hauts et nos bas durant la saison, et ce n'est un secret pour personne que je ne m'y suis jamais vraiment senti comme chez moi…". Côté Ron Dennis : "Fernando est un grand pilote mais, pour plusieurs raisons, la combinaison entre l'écurie et lui n'a pas vraiment fonctionné…". Alonso est donc libre de conduire pour qui il veut en 2008. Renault ? En dépit d'une saison manquée avec la R27, les moyens techniques et financiers sont au rendez-vous, sans parler de l'aspect humain. Alonso y retrouvera les siens ! Seule condition, la signature d'un contrat d'une durée de trois ans, élément qui semblait poser problème à l'espagnol. Autre piste sérieuse, Toyota. Aux côtés de Jarno Trulli, qu'il a côtoyé chez Renault et avec lequel il entretient d'excellentes relations, une place est libre, celle de Ralf Schumacher. En outre, en dépit des résultats 2007 très en dessous des espérances, Toyota représente un challenge intéressant, assez semblable à celui qu'avait vécu Michael Schumacher en 1996 lorsqu'il était passé chez Ferrari après avoir remporté deux titres avec Benetton. Suspense donc, sachant que le temps presse. En clair, la réponse doit nécessairement intervenir dans les jours qui viennent (peut-être même le sera-t-elle à l'heure de lire ces lignes), avant que ne reprennent les essais F1. Dans ce contexte, une autre question demeure : se sachant exclu de la communauté McLaren, pourquoi Alonso a-t-il tant tardé à officialiser son désir de reprendre sa liberté ? Par crainte d'un quelconque favoritisme envers son équipier ? Probablement.
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