50e Tour de Corse : un plateau de choix
...! Un jeudi soir de fête, pour une édition 2006 symbolique. Cinquante ans de bonheur, de joie, de suspense, mais aussi de drames. Comme la disparition des deux pilotes Lancia, Attilio Bettega et Henri Toivonen. Six fois vainqueur sur l'Ile de Beauté, Bernard Darniche raconte : "Avant d'y venir pour la première fois avec la NSU, en 1969 je crois, je n'avais jamais vu la Corse autrement que sur des photos. Nous avons tout de suite été surpris par l'accueil dont nous avons bénéficié. Il suffisait de se mettre sur une place de village pour être automatiquement invité à dîner et terminer la soirée au coin du feu en mangeant des châtaignes. Sportivement parlant, je me souviens qu'à l'époque, le parcours de liaison avait autant d'importance que les spéciales. Nous avions pris en notes quelque chose comme 1 600 km, virage après virage…". Pour Didier Auriol, également six fois victorieux en Corse, l'épreuve reste à jamais gravée dans sa mémoire. Et pour cause. Elle représente sa première victoire en Championnat du monde. C'était en 1988, avec la Ford Sierra Cosworth "usine". "La Corse, c'est plein de fabuleux souvenirs, dit-il. Nous avions la chance de faire quasiment le tour de l'île. Cela m'a permis de découvrir la nature, déjà, et surtout de nouer quantité de liens d'amitié avec la population".
Pour ce qui est de l'édition 2006, avec ses 1 000 km à parcourir sur trois jours dont 354 de spéciales, celle-ci représente le rallye le plus concentré du Championnat du monde. Autour d'Ajaccio, le centre de ralliement, deux spéciales par jour doivent être parcourues deux fois : Ampaza-Col St-Eustache, Aullene-Arbellara, Vico-Plage du Liamone, Ucciani-Bastelica, Coto Chiavari-Petra Rossa et Pont de Calzola-Agosta. A noter, dans la 2e étape, l'ES 5 (et 7), nouvelle sur les 11 derniers kilomètres. Partant de là, le 50e Tour de Corse compte 79 engagés (+ 35 % par rapport à 2005), dont 43 insulaires. Dans ce cadre, la Fédération Française du Sport Automobile SA engage deux voitures sous la bannière de l'Equipe de France FFSA Rallyes 2006. Yoann Bonato, jeune isérois de 23 ans, dispose d'une Renault Clio Super 1600 tandis que Nicolas Vouilloz, le redoublant de l'équipe tricolore, pilote une Peugeot 307 WRC.
M.D.
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