"40 millions d'automobilistes" déçu par les candidats à la présidentielle
Permis à points, coût de son accession, frais d'entretien et de réparation automobiles, réseau routier, sécurité routière, énergie et carburant, autant de thèmes qui intéressent les Français. A l'exception de Philippe Poutou et de Jacques Cheminade, tous ont accepté de jouer le jeu et de répondre aux questions de 40 millions d'automobilistes.
Des propositions à la pelle
Parmi les nombreux sujets abordés, celui du prix des carburants intéressent particulièrement les automobilistes. A ce propos, le président sortant, Nicolas Sarkozy (UMP), conseille de faire jouer la concurrence entre les stations-service. D'autres, comme Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), proposent de baisser la Taxe intérieur sur les produits pétroliers ou de taxer directement les compagnies pétrolières (Nathalie Arthaud, LO). Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) souhaite quant à lui que l'Etat entre dans le capital de ces dernières. En revanche, tous veulent une répercussion immédiate de la baisse des prix des carburants. Au niveau environnemental, encourager l'achat de véhicules propres semble être un leitmotiv pour les candidats.
Autre sujet sensible, celui du permis à points. Si la majorité ne remet pas en cause son utilisation – seule Marine Le Pen (FN) désire le supprimer –, certains, comme François Hollande (PS), souhaitent qu'il y ait plus d'informations, notamment en termes de récupération de points. Au niveau de son accession, Eva Joly (EELV) veut le rendre gratuit pour les chômeurs. Quant au thème de la sécurité routière, pourtant très décrié, la politique actuelle semble satisfaire tous les candidats. François Bayrou (Modem) préconise tout de même de sensibiliser davantage les conducteurs aux dangers de la route.
Aucune estimation chiffrée
Au final, comme l'a souligné le président de l'association, Louis Derboulle, aucun des candidats ne fait de l'automobile sa priorité. Leurs réponses ont déçus, se révélant confuses et imprécises. Preuve en est, aucun d'entre eux
– ni dans cet échange ni dans son programme de campagne – n'a pris la peine de chiffrer le coût de ses réformes automobiles. Face à ce constat,
40 millions d'automobilistes initiera, à l'issue du premier tour, une nouvelle démarche auprès des deux finalistes pour connaître leurs positions sur le sujet.
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