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Ruptures conventionnelles collectives chez PSA : les syndicats disent oui

Publié le 19 janvier 2018

Par Alice Thuot
3 min de lecture
Le plan de ruptures conventionnelles collectives proposé par PSA a été largement approuvé par les syndicats. Bilan : 1 300 départs et 1 300 embauches prévus cette année, qui devraient permettre un renouvellement des métiers.

 

C’est officiel : PSA sera bien la première entreprise à employer le dispositif de ruptures conventionnelles collectives. Alors que les syndicats s’étaient déjà largement prononcés en faveur de ce dispositif, le vote officiel est venu confirmer la tendance. Cinq syndicats sur six (FO, CFDT, CFTC, SIA/GSEA et CFE/CGC), représentant 80 % des salariés, ont signé l’accord portant sur le Dispositif d’adéquation des emplois et des compétences (DAEC) établi chaque année par PSA. De ce DAEC fait partie le plan de ruptures conventionnelles collectives qui prévoit environ 1 300 départs en mobilité externe.

 

Les personnes concernées, majoritairement celles affectées aux fonctions supports, bénéficieront de congés de reclassement, d’accompagnement pour la création de leur entreprise ou encore du passeport de transition professionnelle. Ce dispositif, prévu pour cinquante collaborateurs, donne la possibilité de recevoir une formation de reconversion de longue durée de trois cents heures au minimum. Les premiers départ devraient être effectifs à partir du 1er février.

 

À ces ruptures collectives s’ajoutent 900 congés séniors, permettant aux collaborateurs en fin de carrière de partir trois à cinq ans plus tôt avec leur retraite à taux plein. Le plus gros de ces congés séniors concernent le pole tertiaire de Poissy (130 collaborateurs), le site de Sochaux/Belchamp (125), de Mulhouse (100) et de Vélizy (92).

 

 

Au total, ce sont donc 2 200 employés qui quitteront cette année leurs fonctions chez PSA.

 

1 300 embauches prévues en parallèle

 

PSA annonce un solde équilibré entre départs et recrutement puisque ce sont 1 300 personnes qui seront embauchées cette année en CDI, dont 400 en production. "Nous ne savons pas à l’heure actuelle sur quels sites seront affectés ces 400 collaborateurs. Nous espérons que la grande majorité le sera sur ceux qui emploient le plus d’intérimaires, à savoir Poissy et Sochaux. Mais nous n'avons pas obtenu de garanties à ce jour", explique Franck Xavier Don, délégué syndical CFTC groupe PSA.

 

La répartition des 900 autres embauches prévues n’a, pour l’heure, pas encore été dévoilée. "Compte tenu du principe de volontariat qui préside à toute mobilité, notamment dans le cadre du DAEC, des objectifs ne peuvent pas être répartis strictement par site ni par direction", précise la CFDT.

 

50 % des créations de postes juniors devraient être pourvus par d’anciens stagiaires ou alternants du groupe. Parallèlement, PSA accueillera au moins 2 000, voire 2 500 emplois jeunes. Toujours dans l’optique de faire évoluer ses métiers, le groupe prévoit 6 000 mobilités internes et plus de 1 000 parcours de reconversion interne.

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