Les jeunes sensibles aux inégalités entre les femmes et les hommes
Numéro un mondial des solution de ressources humaines, le groupe ADP a réalisé une enquête, intitulée People at Work 2022. Une étude menée dans 17 pays auprès de 32 924 actifs, dont près de 2 000 en France. Il en ressort principalement que les considérations éthiques et culturelles d'un emploi importent plus aux salariés que les considérations salariales.
"Les salariés se disent prêts à quitter ou à refuser un poste si leur employeur ne répond pas à leurs attentes en matière de diversité et de traitement équitable au sein des équipes", explique ainsi ADP. C'est tout particulièrement vrai pour les 18-24 ans, 83 % d'entre eux affirmant être prêts à changer d'entreprise en cas d’inégalités salariales entre les femmes et les hommes.
Une responsabilité collective bien identifiée
Dans l'Hexagone, seulement 4 salariés interrogés sur 10 estiment que leur entreprise mène une politique de rémunération égalitaire entre les uns et les autres. Un constat davantage partagé par les hommes (46 %) que par les femmes (35 %). Par ailleurs, seulement 23 % du panel tricolore considère que son organisation s'est améliorée en matière d'égalité salariale lors des trois dernières années, et 22 % en ce qui concerne la diversité et l'inclusion.
Enfin, cette étude montre également que les principaux influenceurs identifiés pour améliorer les choses sont en premier, et assez logiquement, les services RH (31 %), en deuxième les salariés eux-mêmes (28 %), preuve d'une responsabilité collective bien assimilée, et en troisième les managers (25 %).
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