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Le véhicule propre est bon pour l’emploi !

Publié le 11 avril 2013

Par Armindo Dias
3 min de lecture
D’après une étude des cabinets de consulting Cambridge Econometrics et Ricardo-AEA, le développement de véhicules toujours plus respectueux de l’environnement pourrait donner lieu à la création de 443 000 emplois supplémentaires en Europe d’ici à 2030.
D’après une étude des cabinets de consulting Cambridge Econometrics et Ricardo-AEA, le développement de véhicules toujours plus respectueux de l’environnement pourrait donner lieu à la création de 443 000 emplois supplémentaires en Europe d’ici à 2030.

Le développement de véhicules plus respectueux de l’environnement aura un impact positif sur l’emploi d’ici à 2030. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude réalisée par les cabinets de consulting Cambridge Econometrics et Ricardo-AEA (“An economic assessment of low carbon vehicles”). Celle-ci estime que le développement puis la mise sur le marché de véhicules émettant toujours moins de CO2 entraîneront de nombreuses créations de postes dans divers secteurs d’activité en Europe, et ce, quel que soit le rythme de baisse des émissions de CO2 (l’étude n’a pas pris en compte les VE, ces derniers devant faire l’objet d’une autre analyse courant 2013).

La création nette d’emplois pourrait atteindre les 356 000 à l’horizon 2030 sans nouveaux objectifs d’émissions de CO2 au-delà de 2020, les véhicules commercialisés à cette date sur le Vieux Continent étant censés émettre en moyenne 95 grammes de CO2/km pour les VP et 147 grammes pour les VU. Dans ce scénario, la baisse des émissions de CO2 des véhicules au-delà de 2020 a aussi été fixée à moins de 1 % par an et la part de marché des véhicules hybrides électriques – HEV – dans les nouvelles immatriculations à 5 % en 2020 et à 12 % en 2030. Mais les données pourraient être encore plus positives sur le front de l’emploi en Europe.

L’étude estime en effet que pas moins de 443 000 emplois supplémentaires pourraient être créés en Europe d’ici à 2030, avec des VP et des VU rejetant respectivement 90 et 141 grammes de CO2/km en 2020, puis 60 et 99 grammes en 2030. Dans ce scénario, la part de marché des véhicules hybrides électriques dans les nouvelles immatriculations a quant à elle été fixée à 10 % en 2020, 22 % en 2025 et 50 % en 2030 (voir graphique).

Des incidences sur la valeur de la flotte et le PIB

Autres incidences majeures d’ici à 2030 avec la montée en puissance des véhicules propres en Europe : la diminution de la facture énergétique, la hausse de la valeur de la flotte et la croissance du PIB. L’étude estime que la facture énergétique européenne baissera de 57 ou de 79 milliards d’euros, selon les scenarii de baisse de CO2 envisagés d’ici à 2030. La valeur de la flotte enregistrera, elle, une hausse de 22 ou de 46 milliards d’euros, son coût total devant toutefois reculer (il inclut en plus les coûts d’entretien et de maintenance), passant de 803 milliards d’euros en 2008 à 768 ou 770 milliards d’euros en 2030 (voir tableau). Côté PIB, la montée en puissance des véhicules propres devrait se traduire par une hausse de 16 ou de 10 milliards d’euros.

 

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