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Le secteur automobile explose

Publié le 24 juin 2010

Par Armindo Dias
2 min de lecture
En 2009, le volume d'activité des assisteurs dans ce seul segment de marché a augmenté de 24,4 % dans l'Hexagone. Sur la période, les sociétés d'assistance ont traité 6,9 millions de dossiers, le secteur auto y participant à 71...
En 2009, le volume d'activité des assisteurs dans ce seul segment de marché a augmenté de 24,4 % dans l'Hexagone. Sur la période, les sociétés d'assistance ont traité 6,9 millions de dossiers, le secteur auto y participant à 71...
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Intempéries, baisse du prix de l'essence, généralisation progressive de l'assistance 0 km… Tous ces éléments ont, semble-t-il, eu une incidence sur l'activité des assisteurs l'an dernier en France. Les assisteurs n'ont en tout cas pas chômé. Sur l'exercice écoulé, avec 6,9 millions de dossiers traités, ils ont vu leur volume d'activité global progressé de 22,7 % d'après les dernières données du Syndicat National des Sociétés d'Assistance ou SNSA (il comprend aujourd'hui neuf membres mais en accueillera prochainement un dixième avec l'arrivée du groupe RAC)*. Les dossiers traités ont concerné le domaine médical à 3 %, les prestations diverses à 11 %, les services à domicile à 15 % et le secteur automobile à 71 %. Et autant dire que ce dernier segment de marché a fait très fort en 2009 : avec 4,9 millions de dossiers traités, il a en effet vu sa volumétrie augmenter de 24,4 %.

Une part aux recettes globales de 58 %

"Le secteur automobile a représenté un chiffre d'affaires de 1,093 milliard d'euros, souligne Nicolas Gusdorf, président du SNSA. Il a ainsi participé aux recettes globales du secteur à hauteur de 58 %." Ces recettes globales se sont élevées à 1,885 milliard d'euros, en progression de 17,5 % sur 2008 (+ 13,1 % avec un chiffre d'affaires de 1,815 milliard d'euros à périmètre constant, c'est-à-dire sans prise en compte d'une acquisition réalisée sur la période par un membre du SNSA). Au niveau mondial, les recettes des membres du syndicat se sont élevées à 4,882 milliards d'euros, en hausse de 7,3 % par rapport à 2008. Les assisteurs n'ont pas revu pour autant leurs positions sur certains sujets, à commencer par le système d'appel d'urgence paneuropéen E-Call. "Nous voulons toujours que l'appel puisse aboutir sur la plate-forme téléphonique de l'assisteur qui aura été choisi par le constructeur", indique Nicolas Gusdorf. La profession considère qu'il y a un réel risque d'engorgement du 112.

*Le SNSA regroupe actuellement les sociétés Mondial Assistance, Europ Assistance, Axa Assistance, Inter Mutuelles Assistance, Mutuaide Assistance, Garantie Assistance, Fidelia Assistance, Filassistance et Acta.

Photo : Nicolas Gusdorf, président du SNSA.

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