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Hugues Hamelin, directeur transport et flotte de Wolseley France et membre de l’Arfa

Publié le 19 juin 2009

Par Armindo Dias
2 min de lecture
"Un doute plane sur les VR des véhicules alternatifs"Wolseley souhaite que sa flotte émette toujours moins de CO2. Cette entreprise de distribution de matériaux de construction exploite 1 000 camions et 2 400 véhicules...
"Un doute plane sur les VR des véhicules alternatifs"Wolseley souhaite que sa flotte émette toujours moins de CO2. Cette entreprise de distribution de matériaux de construction exploite 1 000 camions et 2 400 véhicules...
...dans l'Hexagone (40 % de VU 2 places et 60 % de VP).

Journal de l'Automobile. Quand vous êtes-vous penché sur l'impact environnemental de votre flotte ?
HUGUES HAMELIN. Au même moment que la plupart de mes confrères, c'est-à-dire en 2006, lorsque l'assiette de la TVS a été fonction des émissions de CO2. Nous revoyons notre car-policy tous les 4 ou 5 mois, les taxes et consommations de carburant participant à hauteur de respectivement 5 et 8 % du coût total de possession d'une flotte. Nous nous attachons donc à intégrer constamment des véhicules à faibles émissions de CO2 et privilégions de plus en plus des véhicules dotés de FAP, même si ces derniers nécessitent un surcoût de 400 ou 500 euros. Les modèles que nous mettons actuellement à la route affichent des taux de rejets moyens compris entre 118 et 120 g de CO2/km. Les puissances moyennes de nos véhicules oscillent, elles, dans une fourchette allant de 90 à 95 ch. Résultat : nous avons divisé par deux le montant de notre taxe sur les véhicules de société entre 2006 et 2009. Il s'élève désormais chaque année et par véhicule à 760 euros, contre 1 400 euros en 2006.

JA. Quelles vont être vos priorités dans les prochaines années ?
HH. Nous allons continuer à privilégier les véhicules à faibles émissions de CO2, motivés notamment par la baisse des seuils de bonus prévue pour 2010. Nous comptons aussi nous intéresser de plus en plus aux véhicules hybrides, électriques et GNV. Nous ressentons toutefois une sorte de frilosité de la part de l'ensemble des loueurs longue durée vis-à-vis de ces véhicules. Ils semblent encore hésiter à les intégrer car l'évolution de leurs VR reste difficile à définir, ces valeurs participant pour moitié au coût total de possession des flottes. Ces véhicules ont pourtant plus d'un atout : ils sont très intéressant fiscalement et peu polluants. Nous devrions pouvoir en intégrer en 2010, notre flotte devant se stabiliser aux alentours des 2 400 unités en 2009. Elle est actuellement composée de 95 % de marques françaises et de 5 % de marques allemandes, tous nos véhicules étant en LLD auprès d'Arval.

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