WashTec sort son guide du Car Wash
À l’instar des autres pays, WashTec France a récemment mis en ligne son Car Wash Guide. Destinée à informer les exploitants sur le modèle économique du lavage auto, cette plateforme fournit un premier aperçu des activités liées au secteur : les différentes installations en matière d’encombrement, de volume d’affaires ou d’investissement, jusqu’aux chiffres d’affaires potentiels.
En introduction, une courte vidéo de Wolfgang Dietsch, chef de produits, directeur de filiales et responsable grands comptes chez WashTec AG, explique le fonctionnement de la plateforme qui comprend trois présentations : les installations de lavage auto, la station de lavage en complément d’activité et le développement d’une activité de lavage existante.
Évidemment, des exemples (avec toujours une vidéo à l’appui), illustrent chaque thème. Le cas des installations, notamment, avec l’option portiques de lavage, installations en libre-service ou encore chaîne de lavage. "La finalité de la démarche est de donner en deux à trois clics une vision explicite et opérationnelle d’un car wash, résume Fabrice Collet, directeur Commercial & Marketing de WashTec France SAS. Il est certain qu’elle s’adresse avant tout à ceux qui veulent investir dans le car wash, avec en particulier le choix du bon emplacement et des pays dans lesquels subsistent de grosses possibilités de développement de l’activité, plutôt qu’en France dont on estime le marché plutôt mâture".
Un marché en proie aux aléas climatiques
Reste que, selon lui, même en France, il n’est pas rare de constater qu’un certain empressement de la part d’investisseurs potentiels (notamment au retour d’un week-end ensoleillé et très porteur pour l’activité), sans terrain ou sans la moindre notion d’investissement, se transforme la plupart du temps en "flop".
WashTec France SAS boucle l’exercice 2023 sur un léger recul "prévisible" de presque 5 % (4,7 % exactement) par rapport à l’exceptionnel exercice 2022, via un chiffre d’affaires de 63,3 millions d’euros. Un moindre mal compte tenu du contexte et de la position de leader de l’entreprise.
"Selon nous, le marché a commencé à se restreindre à la fin 2022, sachant que nous avons eu la chance, en ce qui nous concerne, de ressentir cette baisse sur les entrées de commandes passées plutôt à la fin du premier trimestre 2023, explique Fabrice Collet. Ce léger décalage nous a permis de nous maintenir à un bon niveau de CA facturé en 2023".
Toutefois, selon lui, mais c’est aussi la vision des principaux acteurs du secteur, la situation risque fort de se compliquer sur l’exercice en cours pour plusieurs raisons. "Aujourd’hui, il s’avère compliqué d’avoir une vision claire de notre métier, avec notamment une disparité de l’application des arrêtés sécheresse sur le territoire, constate-t-il. En plus, le fait d’investir dans du recyclage ne donne en rien l’assurance de pouvoir exercer son activité. Des éléments peu rassurants pour les investisseurs potentiels, et aussi à même d’engendrer des reports d’investissements pour les exploitants déjà en place". En effet, pour ce qui est du recyclage, un rappel s’impose. Selon le Guide Sécheresse actuel, l’utilisation d’un portique équipé ou non d’un recyclage demeure interdite au seuil de crise.
Des éléments d’ordre économique s'ajoutent
En outre, des éléments d’ordre économique s'additionnent à ce contexte environnemental. En effet, sur le plan des équipements, le secteur a subi des hausses conséquentes aussi bien au niveau des machines que de la chimie. Fabrice Collet de confirmer : "Certes, l’envolée des matières premières connaît actuellement un frein, mais nous n’avons pas retrouvé les niveaux de prix d’avant 2022. À cela s’ajoute l’augmentation sensible du gaz et de l’électricité. Quant aux taux d’intérêts, annoncés à la baisse, ceux-ci demeurent encore élevés".
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Des éléments en mesure de déterminer des comptes d’exploitation quelque peu tendus chez les exploitants avec des risques majeurs, en fonction des régions, de stopper à tout moment l’activité. Pas simple. Fort heureusement, et il s’agit là d’une note d’espoir pour la profession, l’état des nappes phréatiques au 1er février 2024 s’avérait très satisfaisant sur une grande partie du territoire, à l’exception du couloir de la Saône et du pourtour méditerranéen (en particulier les Pyrénées-Orientales, toujours en seuil de crise du fait du niveau très bas des nappes).
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