Wash à l’économie

Wash a lancé début février 2024 des tests de lavage haute pression à l’eau froide sur une quarantaine de sites en exploitation. Une démarche visant à réduire l’impact carbone généré par la production d’eau chaude, mais aussi à démontrer que la qualité du lavage n’est pas impactée pour inciter la profession à adopter cette pratique. Ceci, quand bien même, aurait de quoi laisser perplexes les inconditionnels du Cercle de Sinner, ou TACT (Température/Action mécanique/Chimie/Temps d’action).

"La chimie, issue de notre partenaire Kiehl, est adaptée à l’usage de l’eau froide et à date, nous n’avons quasiment pas de réclamations clients, souligne Vincent Lebarbenchon, directeur marketing & communication de TotalEnergies Wash France. Si les tests sont probants, notre objectif est de déployer le concept en fin d’année dans notre réseau. Une chose est certaine, l’économie en CO2 se révèle conséquente avec l’équivalent de 492 tonnes de CO2 évitées".

Pour démontrer le fondement de sa démarche et arriver à ce résultat, la filiale lavage de TotalEnergies a pris en considération les 628 pistes HP de son réseau, les 350 chaudières et les 10,6 millions de cycles de lavage réalisés.

Le projet Wash 2O au cœur du développement durable

Toujours dans le cadre du développement durable, Wash avait lancé en avril 2023 sur ses stations la vente de recharges digitales avec l'objectif de limiter la mise sur le marché des cartes rechargeables en PVC et de développer les usages de l'application sur le point de vente.

À cet effet, l'enseigne a déployé un présentoir qui contient une boîte de collecte des cartes Wash usagées afin qu'elles soient recyclées. "Nous allons encore plus loin car, désormais, les cartes rechargeables Wash d’origine en PVC seront produites à 100 % en PVC recyclé", indique Vincent Lebarbenchon.

Et puis, il y a le projet Wash 2O qui repose sur l’objectif de travailler sur la ressource, l’usage et le traitement de l’eau. Une démarche passant d’abord par la récupération des eaux de pluie et la limitation de l’usage de cette ressource précieuse via les réglages du matériel et les programmes Eco.

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"Dans la même optique, nous allons également mettre en place des compteurs d’eau connectés afin de pouvoir détecter des éventuelles fuites d’eau et avoir une réelle visibilité sur la consommation de la station, explique Vincent Lebarbenchon. Une étape supplémentaire après la mise en circuit fermé des systèmes hors gel des circuits alimentant la haute pression dans les régions froides".

Une actualité chargée donc pour le leader du lavage dans l’Hexagone. Il est par ailleurs engagé dans un plan de déploiement ambitieux de modules de recyclage de l’eau dans ses centres.