Vulog cherche à rapprocher l'autopartage et la location courte durée
Libérer les opérateurs d'autopartage des limites de leur système. Avec la dernière mise à jour de sa plateforme AiMA (Artificial Intelligence Mobility Applied), Vulog ouvre une nouvelle opportunité pour les exploitants de flottes en libre-service.
Comme annoncé le 12 février 2019, l'entreprise française permettra désormais aux utilisateurs de planifier une réservation de véhicule à la date et à l'heure de leur choix. Ce qui revient à placer les opérateurs sur le marché de la location courte durée.
L'avantage pour eux réside dans l'unification des fonctionnalités. En effet, les consommateurs pourront réserver leur véhicule (dont les scooters) en mode autopartage traditionnel ou en mode location courte durée depuis la même interface.
La première mise en œuvre sera à découvrir à Madrid, où Wible entend "améliorer de façon significative l'expérience de mobilité de [ses] clients" en laissant toutes liberté d'utilisation, en fonction des besoins, d'après son p-dg, Martinez Rios. Pour mémoire, cette co-entreprise unissant Kia et Repsol, exploite 500 Kia Niro hybrides et compte 70 000 utilisateurs. "AiMA est également très bénéfique pour nous car elle améliore la rentabilité de l'exploitation grâce à un taux d'utilisation de notre flotte", a-t-il souligné.
Cette évolution apportée par Vulog n'est pas sans rappeler une autre initiative. En 2016, BMW avait lancé ReachNow. Ce programme combinait alors de l'autopartage et de la location plus longue dans le temps, voire même des formules de partage entre particuliers.
A ce jour, Vulog s'implique dans 25 projets de mobilités partagées sur 5 continents. La société niçoise compte parmi les partenaires privilégiés de Free2Move (PSA) à Washington, à Wuhan en Chine, à Madrid et à Lisbonne.
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