Une hausse significative de chiffre d’affaires
Les sociétés d’assistance n’ont vraiment pas chômé en 2010. Sur la période, elles ont traité la “bagatelle” de 7,8 millions de dossiers, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2009. Les professionnels ont traité sur la période 5,6 millions de dossiers dans le secteur automobile (+ 13 %) et 1,2 million dans celui des services à domicile (+ 14 %) en France. Les autres dossiers ont concerné les prestations annexes à hauteur de 792 500 (+ 8 %) et le domaine médical à hauteur de 204 500 (- 9 %). Les recettes liées au seul secteur automobile ont atteint les 1,240 milliard, à savoir 60 % du chiffre d’affaires global dégagé l’an dernier dans l’Hexagone. “La répartition des dossiers d’ouverture d’assistance automobile est restée quasiment identique à celle de 2009”, souligne Nicolas Gusdorf, le président du SNSA. Ces ouvertures ont été générées par des pannes à 81 % et des accidents à 19 %. En 2005, les pannes représentaient 70 % des interventions et les accidents 30 %.
Un dialogue avec les sociétés de dépannage
“Nous avons assisté à un renforcement de l’électronique embarquée ces dernières années et les conditions climatiques ont été plutôt rudes en 2010”, poursuit Nicolas Gusdorf. Les professionnels ont dans le même temps continué à défendre certaines de leurs positions : ils sont toujours pour que les constructeurs puissent décider eux-mêmes vers quels plateaux d’appels orienter les appels d’urgence qui seront déclenchés dans le cadre du dispositif pan-européen E-Call (il doit entrer en vigueur courant 2015 et il prévoit à ce jour que les appels d’urgence aboutiront tous au 112). “Nous avons aussi engagé un dialogue avec les sociétés de dépannage qui se sont mises en grève sur le territoire français début 2011”, conclut le président du syndicat, qui vient tout juste de changer de logo. Le climat est à l’apaisement selon Nicolas Gusdorf.
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