Un Vulcain à valeur ajoutée
“Démontrer que les DMS ont la capacité de créer de la valeur ajoutée chez le professionnel”, tel est le credo d’Alain Falck et de Fiducial Informatique. Le président de la société d’édition de solutions logicielles confiait dans un récent entretien que ses produits “peuvent être des créateurs de valeur”. Une position qu’il souhaitait traduire dans la nouvelle version de son DMS, Vulcain 5.6, dont l’interface se veut plus simple dans son ergonomie, à l’instar de la plupart des produits concurrents. Elle se compose de dix onglets principaux, correspondants à tout autant de points de gestion réclamant une attention particulière (VN&VO, atelier, carrosserie, magasin, GRC, outil de pilotage…), et d’une interface vers le fichier national des immatriculations. En effet, pour Fiducial Informatique, “la différence entre les DMS se fera sur le panel de services et sur la complexité des statistiques remontées”.
“A la sortie de crise, les choses auront changé dans l’automobile. Les rapports de possession vont évoluer et la notion de service va gagner en importance, anticipe Alain Falck. Les outils informatiques doivent donc s’adapter pour suivre la tendance à la dématérialisation des halls d’exposition.”
Et ensuite ?
A partir de ce mois de novembre, les clients professionnels de Fiducial Informatique seront tour à tour migrés vers la dernière mouture. Un passage réalisé en douceur par échantillon. “Nous migrons un panel, nous nous assurons du bon fonctionnement des outils et passons au client suivant”, explique encore Herta Gavotto, nouvelle chef de marché de Fiducial Informatique. Un développement méthodique du fait que Fiducial propose un hébergement en ASP. Un modèle qui, en six mois, a nettement progressé auprès des clients des réseaux R2 et R3 - cibles de l’éditeur - passant la barre de la centaine de sessions quotidiennes.
“Nous sommes déjà prêts pour la prochaine version de Vulcain”, lance Alain Falck. Il en connaît tout du moins les contours et travaille à son élaboration. Le leitmotiv : être fédérateur de compétences au profit des clients réparateurs. Des pistes sont activées, notamment celle d’un partenariat avancé avec un site de d’intermédiation VO. “On peut apporter un outil qui renseigne le prix du marché de l’occasion en temps réel”, laisse entendre le président. Profitant du portefeuille métier de sa société, il projette également de proposer des prestations visant à externaliser certaines missions marketing des réparateurs, telles que la préparation de campagnes de communication ou l’analyse personnalisée des clients dans l’optique d’adopter un comportement plus proactif et pertinent.
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