S'abonner
Services

Taux d'intervention record pour RCI Bank and Services

Publié le 17 février 2020

Par Alice Thuot
4 min de lecture
Dans un marché automobile du véhicule neuf compliqué en 2019, la captive du groupe Renault a su stabiliser son volume de contrats de financement et atteindre un taux d’intervention record.

 

Marché automobile mondial en recul, baisse du volume d’immatriculations des marques de l’Alliance : les vents contraires soufflaient fort pour RCI Bank and Services en 2019. Ce qui n’a pourtant pas empêché la captive, au service des clients finaux et réseaux des groupes Renault et Nissan, de réaliser une belle année. La preuve en quelques chiffres : l’an passé, la financière a été à l’origine de 1 789 432 dossiers de financement, un volume stable par rapport à 2018. Ces dossiers ont toutefois généré 21,4 milliards d’euros de nouveaux financements, soit une hausse de 2,3 % par rapport à 2018.

 

Autre chiffre qui atteste du dynamisme de la captive à travers le monde : son taux d’intervention. Ce dernier a culminé à 44,2 %, contre 42,9 % en 2018, soit un record pour RCI Banks and Services, qui a performé sur toutes les zones géographiques. Ce taux d’intervention a ainsi augmenté partout, aussi bien en Europe (+0,5 point), que dans la zone Amérique (+3 points), en passant par l’Afrique Moyen-Orient, Inde et Pacifique (+3,6) et enfin l’Eurasie (+2,8).

 

Comme lors des années précédentes, le financement de l’activité VO a plus particulièrement brillé par son dynamisme. RCI Bank and Services a dénombré près de 370 0000 dossiers de financement en VO, un volume en progression de 3,7 % par rapport à 2018. La LOA VO, en plein boom, a apporté sa pierre à l’édifice. Grâce à ces résultats commerciaux en hausse, la captive a pu poursuivre le développement de son activité de services. L’an passé, plus de 5 millions de contrats de services ont été vendus, un volume en hausse de 5,2 % par rapport à a 2018. Ainsi, RCI Bank and Services a pu afficher un ratio de 1,5 service vendu pour chaque véhicule immatriculé, ratio en hausse de 0,1 point par rapport à 2018.

 

Le marché français contributeur

 

La France n’a pas été étrangère à ces bonnes performances, comme l’explique Thibault Paland, directeur général de la DIAC. "2019 a été de très bon niveau. Nous avons atteint en France 49,3 % de taux d’intervention de VN au global, soit un progression de près de 2 points." Ainsi, l’ambition pour 2020 est assez claire : franchir le cap symbolique de 50 %. Du coté du VO, le nombre de dossiers a progressé de façon significative avec au total, 120 000 dossiers, soit 10 000 de plus par rapport à 2018. "La LOA VO a ainsi représenté 10 % de nos volumes", détaille Thibault Paland. Un boom permis par une augmentation du nombre de véhicules éligibles à la LOA, mais pas que.

 

"Nous avons professionnalisé et travaillé cette offre. Si nous ne proposions auparavant cette formule que dans le cadre d’opérations, la LOA VO est désormais disponible dans le réseau toute l’année. Nous avons également ajouté des prestations d’extension de garantie et d’entretien pour proposer une offre package identique au VN. Sans oublier que nous avons reformé l’ensemble de nos vendeurs VO à ce produit pour répondre aux attentes des clients. Lorsqu’un collaborateur est bien formé, il explique mieux le produit", poursuit Thibault Paland. Cette progression sur l’activité VO a ainsi permis, au niveau de la France, de porter l’activité globale avec un niveau d’encours à 6,3 milliards d’euros, soit une hausse de 300 millions d'euros par rapport à 2018.

 

Des résultats financiers satisfaisants

 

La France a donc apporté sa contribution à des résultats financiers dans le vert. Soutenus par la croissance des nouveaux financements, les actifs productifs moyens ont progressé de 6,8 % par rapport à 2018 pour s’établir à 47,4 milliards d’euros. Sur ce montant, 37,2 milliards sont directement liés à l’activité clientèle, en hausse de 9,4 %. Le produit net bancaire a quant à lui atteint 2,1 milliards d’euros, soit une hausse de 8,6 % par rapport à 2018.

 

A noter également une belle diminution du coût du risque, aussi bien concernant l’activité clientèle que l’activité réseaux. Ainsi, le coût du risque pour le financement des particuliers et des entreprises est passé de 0,51 % de l’actif productif moyen en 2018 à 0,47 % en 2019. Du coté du financement des concessionnaires, si ce coût du risque culminait 0,33 % de l’actif productif moyen - un pourcentage anormalement haut à mettre sur le compte du durcissement de la norme comptable portant sur les instruments financiers - ce dernier s’est limité à 0,09 %. Enfin, dernier ratio qui prouve la bonne santé de la captive : son résultat avant impôts. Ce dernier a atteint 1,327 milliard d’euros, contre 1,215 milliard d’euros en 2018, soit une hausse de 12,8 %.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle