Succès pour l'Atec ITS

"C'est un nouveau succès ! En dépit d'un contexte économique difficile et après un salon de Bordeaux, en octobre, qui a monopolisé l'attention et les ressources, nous avons plus d'exposants et a priori plus de visiteurs", s'est félicité Jean Bergougnioux, délégué général de l'Atec ITS, au sortir des Journée de la mobilité intelligente, que l'association organisait les 26 et 27 janvier à Montrouge (92).

L'événement a marqué le coup d'envoi de l'année 2016 pour l'association spécialisée dans la recherche et le développement de solutions de transports intelligents. Deux grands chantiers vont être entamés. Le premier concerne le développement des entreprises et le second la création d'un référentiel scientifique, confie Jean Bergougnioux, lors d'un entretien avec le Journal de l'Automobile.

Concernant le soutien aux jeunes pousses : "L'innovation est foisonnante, mais nous manquons l'étape de l'industrialisation, estime Jean Bergougnioux. En France, il faut faire comprendre l'importance de capitaliser sur les petits projets à succès."  L'Atec ITS militera pour une plus forte mobilisation aux côtés des start-up, et elles étaient nombreuses à Montrouge durant les deux jours, notamment à s'embarquer à bord des véhicules.

Toujours avec l'automobile

Le second chantier, le référentiel, consiste à créer une base de données scientifique du retour d'expérience des collectivités et industriels. L'Atec ITS espère ainsi permettre de réduire le coût des expérimentations. "Trop longtemps, l'Atec ITS a été sourde aux problématiques politiques. Nous avons fait des recommandations, sans prendre certaines réalités économiques en considération", admet le délégué général.  

Jean Bergougnioux a rappelé l'engagement de l'Atec ITS envers l'industrie automobile. Intelligence des transports et intermodalité ne riment pas avec destruction de valeur. Il ne faut cependant pas ignorer que les choix conjugués des constructeurs et des consommateurs auront un impact. Lors d'une table ronde, un rapport d'étude est parvenu à la conclusion qu'en fonction du scénario, le parc automobile pourrait diminuer de 20% ou augmenter de 10%.