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SUBARU Impreza 2.0D : La boucle est bouclée

Publié le 16 janvier 2009

Par Marc David
4 min de lecture
Tout juste commercialisée, la nouvelle Subaru Impreza 2.0D représente la touche finale d'un renouvellement de gamme passant nécessairement par la motorisation Diesel. Pas de quoi, toutefois, mettre à mal le comportement rigoureux du modèle de référence...
Tout juste commercialisée, la nouvelle Subaru Impreza 2.0D représente la touche finale d'un renouvellement de gamme passant nécessairement par la motorisation Diesel. Pas de quoi, toutefois, mettre à mal le comportement rigoureux du modèle de référence...

...de la marque…

L'IMPREZA 2.0D EN BREF

  • Date de lancement :
    Décembre 2008
  • Segment de marché : Berline compacte
  • Objectif de vente 2009 : 800 unités
  • Principales concurrentes :

    Audi A3 Quattro : 35 080 euros ;

    Golf 4 Motion : 26 650 euros ;

    Golf 4 roues motrices : 35 700 euros ;

    BMW 118d 143 ch : 27 500 euros ;

    Ford Focus TDCi 136 ch : 23 600 euros ;

    Peugeot 308 2.0 HDi 136 ch : 24 800 euros

  • Prix :
    De de 26 500 à 34 300 €
  • Commercialisée depuis septembre 2007, la troisième version de L'Impreza marquait déjà une rupture totale avec le passé. Un constat issu de sa nouvelle carrosserie à 5 portes et à son style résolument moderne avec, notamment, des blocs feux et signalisation arrière dotés de diodes électroluminescentes, par ailleurs associés à des bandeaux chromés largement plébiscités dans le secteur du tuning. Bref, un "choc" certain pour les puristes de la marque…Aujourd'hui, avec la mise sur le marché de la version motorisée par le Boxer Diesel, la rupture est définitivement consommée ! Certes, la raison l'a emporté sur la passion, mais surtout, l'adoption du Boxer Diesel par l'Impreza ne résulte que de la logique même. En effet, si le quatre cylindres à plat japonais a entamé sa carrière commerciale en Europe au printemps dernier, sur les Legacy et Outback, il a depuis été installé sur le Forester. Ne restait donc plus que l'Impreza pour couvrir l'ensemble de la gamme. Qui s'en plaindrait ? Personne, dans la mesure où le bloc Subaru est probablement l'un des moteurs Diesel les plus agréables du marché, voire le plus agréable. Doté d'une faible inertie du fait d'absence d'arbre d'équilibrage (sur un moteur Boxer à cylindres opposés, les mouvements des pistons annulent naturellement les vibrations), ce moteur brille par sa vivacité à bas régime et sa capacité à monter dans les tours, le tout avec une consommation raisonnable, en particulier en ville (8,6 l).

    Entièrement revu sur les six rapports, l'étagement de la boîte six nécessite accoutumance

    Logiquement, la nouvelle boîte de vitesses manuelle à 6 rapports devrait permettre d'exploiter de manière optimale les capacités du moteur. La réalité est plus ambiguë. Certes, sa conception et son architecture ont visé à réaliser un ensemble compact et léger, avec des dimensions (en longueur) comparables à celles d'une boîte manuelle à 5 rapports. En revanche, l'étagement, pourtant entièrement revu sur les six rapports, nous laisse quelque peu perplexe. Ne parlons pas de la première courte chère à la marque, définie ainsi pour profiter pleinement de la transmission intégrale, ou du rapport final nécessairement plus long. Le problème réside surtout au niveau des rapports intermédiaires avec une 2e, 3e et 4e relativement proches en terme d'exploitation, et une 5e sans doute un peu longue. D'où parfois, une (relative) difficulté à sélectionner le rapport adéquat en conduite sportive sur route sinueuse. Question d'habitude, sans doute. D'ailleurs, le constat vaut également pour la commande de boîte, assez ferme. Hormis cet aspect pratique, l'utilisation de pignons à denture hélicoïdale réduit sensiblement le niveau sonore à haute vitesse. Ainsi, avec un moteur particulièrement silencieux, seul l'écoulement de l'air sur la carrosserie rappellera que l'on est bien en mouvement.

    La version Diesel s'accompagne de trois niveaux d'équipement

    Pour le reste, l'Impreza 2.0D fait montre du même comportement rigoureux que la version essence avec une suspension relativement ferme (de type MacPherson à l'AV et à double triangle à l'AR) mais non moins confortable, une direction précise (à assistance électrique) et un freinage optimisé avec l'adoption de disques de 16 pouces. En d'autres termes, le caractère sportif intimement lié à la marque n'a nullement souffert de l'adoption d'un moteur Diesel. Un joli tour de force des ingénieurs japonais ! De quoi, également, passer l'éponge sur l'extrême sobriété de la planche de bord…Dans ce contexte, la version 2.0D standard dispose déjà de six airbags, d'un régulateur de vitesse et d'une climatisation automatique, ce qui justifie son tarif de 26 500 e TTC. De son côté, la version 2.0D Sport dispose en plus d'extensions de carrosserie, de phares xénon et antibrouillard, de sièges sport et de jantes alliages 17 pouces. De quoi justifier, également, son tarif de 29 900 e TTC. Enfin, la version 2.0D Sport Club ajoute la sellerie cuir, le siège conducteur à réglages électriques (8 directions), le toit ouvrant électrique basculant, le système de navigation et les vitres arrière sur-teintées. Proposée à 34 300 e TTC, cette version peut également bénéficier en option de la peinture métallisée (400 e). Quant aux objectifs commerciaux pour 2009, Subaru France mise sur quelque 800 unités, auxquelles il convient d'ajouter 200 unités en version essence. De cela, nous en reparlerons dans notre spécial Prévisions.

    Photo : Avec l'arrivée de l'Impreza, Subaru est entré de plain-pied dans l'ère du Diesel.

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