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Sémaphore Conseil analyse les simulateurs

Publié le 27 avril 2012

Par Armindo Dias
5 min de lecture
Les simulateurs de financement sont exploités quotidiennement par les vendeurs en concessions. D'autres sont mis à la disposition des internautes sur certains sites de distributeurs. En revanche, rares sont les solutions qui incluent aussi la signature électronique de documents. Constructeurs comme distributeurs y auraient pourtant intérêt. Le point avec Sémaphore Conseil.
Les simulateurs de financement sont exploités quotidiennement par les vendeurs en concessions. D'autres sont mis à la disposition des internautes sur certains sites de distributeurs. En revanche, rares sont les solutions qui incluent aussi la signature électronique de documents. Constructeurs comme distributeurs y auraient pourtant intérêt. Le point avec Sémaphore Conseil.

Les nouvelles technologies et les achats en ligne sont devenus monnaie courante. En matière de financement, rares sont pourtant les constructeurs et les distributeurs qui exploitent ou mettent à la disposition de leurs partenaires des simulateurs qui permettent d'aller jusqu'au bout des processus de souscription de crédits. Ils n'autorisent bien souvent que des pré-acceptations de principe en ligne, que les simulateurs de financement soient utilisés par des vendeurs en concessions ou des visiteurs de sites Web chapeautés par des distributeurs.

L'intérêt est là

"Il y a pourtant un intérêt pour les solutions de dématérialisation complète des processus de souscription de crédits, sur et hors lieu de vente", indique Virginie Constant, consultante chez Sémaphore Conseil. Intérêt en outre marqué tant du côté des captives que des sociétés de financement dites indépendantes. Seulement voilà : des freins semblent encore devoir être levés. "Des craintes subsistent quant aux incidences juridiques de la signature électronique dans le domaine des financements", confirme Virginie Constant. Certaines financières appréhendent notamment de se retrouver en procès si des clients estimaient avoir signé un document électronique sans avoir eu le temps de lire toutes les pages des contrats dématérialisés. Or, ils tiennent rarement sur une seule page dans le secteur automobile. Mais les choses ne sont pas figées pour autant.

Des secteurs avancent

La dématérialisation complète de contrats de financement se développe déjà dans certains secteurs d'activité, augurant de ce qui pourrait aussi se passer à terme dans le secteur automobile. "Boursorama Banque exploite une solution de dématérialisation complète au niveau de ses prêts immobiliers et Franfinance une solution similaire au niveau de ses crédits de biens d'équipement via ses prescripteurs, illustre la consultante de Sémaphore Conseil. Carrefour Banque teste de son côté la signature électronique de prêts personnels en envoyant des e-mails aux souscripteurs de prêts deux à trois jours après la souscription en ligne et pour inviter à signer électroniquement le contrat." Sur le lieu de vente, ces solutions, proposées également par certains établissements pour l'octroi de leurs produits d'épargne, sont utilisées le plus souvent par des vendeurs équipés de tablettes (les signatures sont effectuées directement sur ces supports par les clients).

Un passage par les prestations annexes

"Les financières du monde de l'auto devraient se mettre à la dématérialisation complète des contrats de financement en démarrant d'abord par les prestations annexes type contrats d'entretien, extensions de garantie et assurances", estime Virginie Constant. D'ici là, elles vont continuer à proposer des simulateurs de financement "classiques", à savoir des simulateurs pour les vendeurs en concessions ou pour les sites Web des distributeurs. Des simulateurs sont aussi disponibles sur certains sites institutionnels de grands constructeurs. "Ils sont surtout utilisables pour des simulations de financement VN et ils sont déjà présents sur les sites des constructeurs Peugeot, Citroën, Fiat, Renault et Toyota", indique Virginie Constant. Les deux derniers vont toutefois un peu loin à ses yeux dans la mesure où ils permettent d'obtenir un accord de principe en ligne.

Des pionniers sur le Web

Du côté des simulateurs exploitables directement sur les sites Web des distributeurs, Sémaphore Conseil estime que les premières financières à en avoir proposé sont Cetelem et Viaxel. "Les distributeurs privilégient toujours les déplacements en concessions", relève toutefois Virginie Constant. Ils ont donc toujours quelques réticences à fournir trop d'informations sur leurs sites, y compris en matière de financement. Mais il n'y a pas de doute : ils adopteront à plus ou moins brève échéance des solutions de dématérialisation complète. "Les tablettes et autres smartphones sont utilisés quotidiennement par leurs clients", conclut la consultante de Sémaphore Conseil.


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CHIFFRES CLES

24,90

C'est le montant – en euros et pour un utilisateur – de l'abonnement mensuel de la solution de téléassistance qui vient de voir le jour avec la création d'Arkéa Assistance. Cette offre "tout en un" favorise le maintien des personnes isolées ou âgées à domicile via la fourniture d'un système d'alerte sans fil. Ce dernier est relié à une centrale d'appel qui permet de prévenir des proches ou des secours à tout moment. Arkéa Assistance est une filiale du Crédit Mutuel Arkéa.

68 %

Il s'agit de la part de Français qui s'attendent à une baisse de leur pouvoir d'achat dans les prochains mois, d'après la première édition du Baromètre Panorabanques.com réalisé en partenariat avec Harris Interactive et RTL. Résultat : ils envisagent de réduire leurs dépenses de loisirs à 57 % et celles liées à l'équipement de la maison à 55 %, juste devant les réductions liées aux produits culturels (54 %), à l'habillement (53 %) et aux vacances (51 %). Les réductions de dépenses dans le domaine du transport sont quant à elles envisagées à hauteur de 42 %. 

263

Selon l'organisme américain à but non lucratif Pew Charitable Trusts, c'est en milliards de dollars le montant des sommes investies dans les énergies propres dans le monde sur 2011 (+ 6,5 % par rapport à 2010). Les Etats-Unis ont engagé 48 milliards de dollars et la Chine 45,5 milliards. Suivent l'Allemagne avec 30,6 milliards, l'Italie avec 28 milliards, l'Inde avec 10,2 milliards et la Grande-Bretagne avec 9,4 milliards. "Les investissements dans les énergies propres hors recherche et développement ont grimpé de 600 % depuis 2004", a indiqué Phyllis Cuttino, directrice du programme énergies propres au Pew Charitable Trusts.

16 206

D'après Altares, il s'agit du nombre de jugements de sauvegardes, de redressements judiciaires et de liquidations prononcés par les tribunaux au 1er trimestre. Cela représente une hausse de 0,3 % par rapport à la même période de 2011 (16 153 jugements prononcés). Sur les trois premiers mois de l'année et avec 123 cas dénombrés, les défaillances des grosses PME ont augmenté de 27 %.

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