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On the Inforoad again…

Publié le 14 juin 2012

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
En janvier dernier, l’offre Inforoad prenait la route. En mai, elle redémarre à zéro. L’organigramme et la structure de la société ont évolué. Retour sur cette affaire.
En janvier dernier, l’offre Inforoad prenait la route. En mai, elle redémarre à zéro. L’organigramme et la structure de la société ont évolué. Retour sur cette affaire.

En cinq mois, il ne s’est rien passé ou presque. C’est triste à dire tant la proposition d’Inforoad tenait la route. La promesse faite au client avait du sens : en se basant sur l’assistant d’aide à la conduite d’Inforad, le service venait ajouter une surcouche de géolocalisation afin d’accompagner les gestionnaires de flotte. Mais le produit a été freiné dans son élan et, hormis quelques clients ici et là, il n’a pas décollé. La faute à un sens des priorités qui différait selon les services, et à une communication qui n’a finalement pas été assurée.

En ce début du mois de juin, Inforoad revient et il y a eu du changement. Anciennement directeur du développement, Eric Félix a été promu au poste de président. Cela résulte d’une modification de la structure juridique. Inforoad est désormais une entité autonome, rattachée au portail Géoclic, qui se chargera de la commercialisation. “Il n’y a plus aucune interférence”, répète Eric Félix. Les liens avec Inforad, la maison mère originelle et son président Jean-Georges Schwartz, ne sont plus que capitalistiques. “Nous avons procédé à une simplification de la division qui réclamait de l’indépendance”, confirme ce dernier. Le groupe Inforad posséderait 20 % des actions d’Inforoad. Un investissement de sécurité vis-à-vis de l’avenir car, si sa propre capitalisation venait à évoluer, il faudrait pouvoir garder, sinon reprendre rapidement la main sur cette activité parallèle.

Repositionnement tarifaire

Depuis trois semaines, Inforoad a mis en ligne son site Internet, inforoad.com. Un portail qui présente d’ailleurs une passerelle vers Inforad, mais qui a surtout pour vocation de véhiculer l’image de la marque à travers l’Europe. “Nous souhaitons donner l’opportunité à des partenaires de devenir, localement, distributeurs du produit”, explique Eric Félix. Au-delà de nos frontières, il vise des territoires tels que le Benelux, l’Allemagne, la Suisse, le Royaume-Uni ou l’Espagne. L’objectif de ventes a été fixé à 3 000 unités en Europe, dont près de la moitié en France. Mais il faudra pour cela parvenir à reléguer au second plan le défaut d’image dont souffre Inforoad.

Autre évolution notable, le repositionnement tarifaire. De 17,90 euros, l’abonnement mensuel est passé à 19,90 euros. “Ce tarif colle au marché, assure le nouveau président, en fin connaisseur du secteur. Nous avons enrichi la solution pour rapprocher la plateforme de gestion des standards du marché en donnant plus de liberté au client. A ceci, nous ajoutons un service de téléphonie et de messagerie en exploitant directement les caractéristiques naturelles du CI d’Inforad.” L’ambition étant d’évincer GeoCoyote. Le modèle économique prévoit deux solutions, soit le crédit-bail où la valeur résiduelle est estimée à moins de 5 euros au terme d’un contrat de 36 mois (dont 2 gratuits), soit l’achat direct, sans engagement et sans plan de financement, à 250 euros (payable néanmoins en 3 à 4 fois, sans frais).
 

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