“Nous souhaitons encore étoffer notre portefeuille clients”

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Les professionnels de l’automobile font-ils partie des cibles prioritaires d’Allianz France ?
ALAIN BURTIN. Ils en font partie au même titre que les particuliers, notre groupe s’intéressant aussi bien aux petites infrastructures qu’aux très grands comptes dans le seul secteur de l’automobile. Si notre approche est bien sûr différente avec les uns et les autres dans la mesure où certains nécessitent une grande proximité et d’autres une approche très pointue, notre contrat Allianz Professionnels de l’Auto permet de couvrir la multitude de risques des professionnels de l’automobile et de bénéficier de très nombreuses garanties avec un seul et même contrat.

JA. Et combien en comptabilisez-vous aujourd’hui ?
AB. Un peu plus de 15 000, ce qui représente une part de marché de l’ordre de 12 % ou de 13 % (N.D.L.R. : la prime moyenne de ces contrats est d’environ 7 000 euros). Et bien évidemment, nous faisons toujours en sorte que ce contrat s’adapte au marché, ce dernier ne cessant d’évoluer. De nouveaux risques apparaissent, les véhicules sont dotés de toujours plus d’électronique, et les matériels et équipements des professionnels sont désormais à la pointe de la technologie. Il y a donc plus que jamais de la “matière assurable”.

JA. Quelles priorités vous êtes-vous fixées dans les prochains mois ?
AB. Pour l’essentiel, nous allons faire en sorte de simplifier nos processus de décision et de reconfigurer certains éléments du contrat. Les prochains contrats pourraient par exemple inclure d’office une garantie couvrant les valises diagnostics, toutes ces évolutions devant se faire au fil du temps. Et bien sûr, nous comptons également proposer d’autres produits assuranciels aux professionnels. Ces derniers ont aussi des besoins en matière de couverture santé.