Mondial Assistance veut surfer sur sa croissance
...d'Allianz Group à Munich. Le groupe communique au travers de ses trois marques principales : Elvia, Mondial Assistance et World Access. Ses domaines sont l'assurance automobile, le voyage et les services liés à la santé. L'activité automobile de Mondial Assistance représente 43 % de son chiffre d'affaires global et a observé en 2004 une croissance de 19 %. Les services varient entre l'assistance aux véhicules, les garanties mécaniques, la gestion d'accidents et la télématique. L'année dernière, 3 millions d'interventions ont été effectuées dans le monde, 30 % lors d'accidents et 70 % pour des pannes mécaniques.
Les constructeurs veulent des prestataires d'envergure internationale
Didier Lebret, membre du comité exécutif et directeur général France, Espagne et Portugal de Mondial Assistance, indique que ces résultats sont les fruits d'une stratégie réfléchie, en réponse aux attentes du marché. "Pour envisager ces orientations nouvelles, nous nous sommes fondés sur les deux éléments suivants : la volonté affichée des constructeurs de s'orienter vers des prestataires internationaux, afin de fidéliser leurs clients, et l'exigence accrue des compagnies d'assurances, qui demandent des produits innovants et des services spécialisés." Du coup, Mondial Assistance a élargi son panel d'offres auprès des clients assureurs par de nouveaux produits et a développé au niveau international d'autres partenariats dans ses réseaux locaux afin d'être encore plus réactif sur le terrain lors des interventions. "Cette réactivité à tous niveaux nous a permis d'améliorer nos résultats, d'où cette croissance de 19 %. Nous comptons désormais dans notre portefeuille clients quarante marques automobiles", ajoute le président.
Implantations en Asie et en Russie
Fort de ses résultats encourageants, le groupe réfléchit actuellement à de nouvelles implantations mondiales, au Japon, en Chine et en Russie. "Nous sommes déjà installés en Asie, mais nous souhaitons y renforcer notre présence par de nouveaux partenariats. Concernant le marché russe, nous y allons à pas mesurés car c'est un marché difficile où une veille géopolitique est nécessaire", estime Didier Lebret. qui ajoute que ce pays possède un énorme potentiel en terme de commerce. A ce jour, hormis une stagnation du marché automobile, le président, qui considère chaque obstacle comme un marchepied permettant de rebondir, ne voit pas de frein majeur au développement des activités du groupe. "Le durcissement de la compétition et les exigences plus fortes des clients offrent la possibilité aux plus réactifs de sortir du lot", estime-t-il.
Muriel Blancheton
Chiffres clés 2004 |
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