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Les défaillances d'entreprises restent élevées dans l'automobile au deuxième trimestre 2024

Publié le 22 juillet 2024

Par Mohamed Aredjal
2 min de lecture
Les entreprises de commerce et réparation automobile restent en difficulté au deuxième trimestre 2024, avec une hausse de 25,6 % des défaillances. Pour les mois à venir, les procédures de sauvegarde devraient être moins nombreuses selon Altarès.
Au deuxième trimestre 2024, Altarès a enregistré 686 défaillances dans les secteurs du commerce et de la réparation automobile. ©PointS

Au deuxième trimestre 2024, le nombre d’ouvertures de procédures de sauvegarde, redressement et liquidation judiciaire est resté élevé dans le secteur automobile selon le dernier bilan d’Altarès.

 

L’enquête révèle que 686 défaillances ont été enregistrées sur cette période pour la branche du commerce et de la réparation de véhicules. Soit une progression de 25,6 % par rapport au deuxième trimestre 2023.

 

Le taux de liquidations judiciaires sur cette période atteint 73,8 % (68 % pour la moyenne nationale, toutes activités confondues).

 

A lire aussi : Les défaillances d'entreprises automobiles repartent à la hausse

 

Avec ce niveau de défaillances, l’automobile fait partie des secteurs les plus fragiles analysés par Altares. A noter toutefois que ce trimestre reste, selon le cabinet d’étude, l’un "des plus lourds qu’a connu notre économie" avec, au toutes activités confondues, 16 371 procédures ouvertes (+23,4 %).

 

"Ce nombre découle d’une conjoncture ralentie et du rattrapage d’une partie des défauts évités pendant la crise sanitaire grâce aux aides", analyse Altares.

 

64 000 défauts possibles en 2024

 

Malgré ce bilan négatif, le cabinet se veut optimiste puisque cette hausse des sinistres est en décroissance puisqu’elle atteignait +35 % il y a un an (et même +49 % en juin 2022). Une tendance qui se confirme dans l’automobile où la hausse des sinistres s’élevait à 33,2 % en juin 2023.

 

"Ainsi est-il possible d’envisager un ralentissement plus franc des défaillances dans les mois à venir. Néanmoins, la faiblesse de la conjoncture handicape les sociétés fragilisées par une dette Covid non entièrement réglée. Si les PME et ETI présentent globalement une vulnérabilité moindre que lors des mois précédents, les PME restent en fragilité. […] L’hypothèse des 64 000 défauts pour 2024 partagée en début d’année reste à ce stade envisageable", résume Thierry Millon, directeur des études Altares.

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