Les conducteurs français en proie au doute

Voilà un rapport qui va alimenter les débats, sinon conforter certains dans leurs argumentaires. Selon une enquête menée par Allianz et Carglass, 50% des conducteurs réguliers français avouent avoir des doutes sur la signification d’une signalisation routière. Un phénomène particulièrement lié à l'apparition de nouvelles règles, notamment relatives au développement des transports publics urbains et à la non-évaluation régulière des connaissances (90% des sondés).

Cette étude a été réalisée dans le cadre d'une opération organisée par l'Association Prévention routière qui, du 2 au 16 juin, invite les automobilistes à se rendre sur le site Internet www.defidelaroute.fr pour répondre à douze questions représentatives de l’examen du Code la route. A en croire les résultats de l'enquête Allianz-Carglass, 71% des Français estiment qu'ils obtiendraient ledit examen s'ils étaient amenés à le repasser.

Néanmoins, de l'aveu des participants au sondage, 91% des automobilistes français ont  déjà fait une entorse au Code de la route. Entre oubli de clignotant, chevauchement d’une ligne blanche, passage à l’orange ou encore le non-respect des distances de sécurité, les infractions reconnues se font nombreuses. Les plus citées sont le dépassement de 10km/h de la vitesse autorisée (45% des automobilistes) et le temps de conduite supérieur à deux heures (41% des automobilistes et jusqu'à 47% des hommes).