"L'ERTS² se veut la rencontre des industriels et des académiciens"
JOURNAL DE L'AUTOMOBILE. Qu'est-ce qui caractérisera cette édition 2014 du ERTS2 ?
CLAUDE VRIGNAUD. Il y a très peu d'innovations sur le plan de l'organisation, par rapport à l'édition 2012. En ce qui concerne le contenu, nos deux tables rondes donneront le ton. Nous avons retenu comme thème principal la conduite autonome et l'utilisation des processeurs multicœurs. Comment faire coexister des applications de criticité différente, telle est l'une des problématiques et la mise en nuage pourrait être une des réponses. Tous ces sujets d'actualité se placent particulièrement au centre des préoccupations de l'industrie automobile. Ce secteur aura d'ailleurs une très grande place. Nous avons une centaine de communication tout au long des trois jours, et l'automobile en représente environ 25%.
JA. Par expérience, quel est l'intérêt de s'y rendre ?
CV. L'ERTS² se veut la rencontre des industriels et des académiciens. Une société de communication et d'événementiel ne pourra jamais prétendre réunir une telle qualité d'intervenants. Les experts qui animent les échanges comptent parmi les esprits les plus brillants dans le domaine de l'informatique embarquée et les systèmes, tous sont des haut-décideurs qui viennent pour apporter du contenu et non parler de leur entreprise. Il y aura des exposés de spécialistes et des sessions plus accessibles. De l'aveu des représentants de la Commission européenne, l'ERTS² n'a pas d'équivalent sur le continent et la France se révèle plus que jamais un leader dans le domaine.
JA. Vous représentez aussi Continental, quel est l'intérêt pour vous de participer ?
CV. Pour l'entreprise, l'ERTS² est incontournable. L'industrie automobile est très compétitive et procède à beaucoup de réutilisation, à la fois chez les constructeurs et les fournisseurs. Nous aurons plusieurs communications et participerons à une table ronde sur la voiture autonome. En amont des développements génériques, le travail collaboratif gagne en importance car il renforce la capacité d'innovation. En nous rapprochant de l'aéronautique, nous pourrions par exemple accroître la sûreté de fonctionnement.
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