Le tiercé d’ADP

Maintenir le cap. En résumé, voilà la ligne directrice d’ADP en France. L’éditeur continuera à se focaliser sur son portefeuille de marques historiques, à savoir Peugeot, Citroën et Mercedes. L’enjeu est de taille alors qu’ADP revendique 70 % de parts de marché utilisateurs chez les Français et 45 % du réseau Mercedes (privé et filiales).

Parmi les projets 2014, il y a la volonté d’entrer sur le segment de l’équipement des centres logistiques de pièces de rechange. Pour ce faire, ADP intégrera Advanced Parts Management à son catalogue. Ce WMS (Warehouse Management System, soit gestion d’entrepôt, N.D.L.R.) étrenné et homologué par PSA Peugeot Citroën en Grande-Bretagne a été présenté aux clients en juillet dernier, et sera disponible au cours du premier semestre, en complément d’Autoline. Entre-temps, il prépare au mieux le terrain. Après le centre PR de Peugeot à Vesoul, ADP entame l’installation de celui de Marseille qui y est rattaché. Suivront ceux de Saint-Etienne et Nancy, en plus d’opérateurs privés.

Mise en nuage accélérée

L’accent sera par ailleurs mis sur un outil de BI. Non pas qu’un outil d’analyse fasse actuellement défaut, mais “il manque d’intuitivité”, reconnaît Emmanuel Pasquet, directeur de la stratégie et de la R&D. “Notre nouvel outil sera moins empreint du DMS et davantage de Microsoft Excel dans une volonté de multimarquisme”, ajoute-t-il.

Le troisième pan de la stratégie 2014 concerne l’incontournable “cloud” et le lancement de Service Connect qui permettra notamment aux concessionnaires de superviser en temps réel le niveau de performance, les ressources allouées ou encore les comptes utilisateurs, donc de maîtriser ses coûts, mais aussi d’accéder à l’assistance en direct et à de l’e-learning. Service Connect est programmé pour fonctionner aussi bien avec Autoline que Tigre et Talisman, sans surcoût. Quant aux deux premières solutions, le WMS et la BI, des grilles tarifaires précises seront communiquées d’ici à la fin de l’année.