Le Québec investit dans les VE
Faire du Québec le leader mondial en matière d'électrification des transports. C'est l'objectif du programme dénommé "Stratégie d'électrification des transports 2013-2017" présenté il y a peu par la Première ministre québécoise, Pauline Marois. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne mise pas que sur les transports en commun : une partie des 516,1 millions de dollars canadiens appelés à être investis sur la période 2013-2017 sera consacrée au déploiement de bornes de recharge pour VE ainsi qu'à l'octroi d'aides à l'achat de VE.
Plus de 12500 VE
Particuliers comme entreprises pourront ainsi bénéficier d'un rabais pouvant aller jusqu'à 8000 dollars canadiens pour tout achat d'un VE (le territoire ne compte à ce jour que 2000 VE). Le gouvernement vise à introduire au moins 10200 nouveaux VE de plus d'ici 2017. Mais ils seront plus nombreux : le territoire doit aussi compter 325 taxis électriques supplémentaires et le gouvernement prévoit d'introduire dans sa flotte et celle des ministres quelque 2000 nouveaux VE. "Au total, ce sont plus de 12500 véhicules électriques additionnels qui circuleront sur les routes du Québec d’ici trois ans grâce à la Stratégie, souligne le gouvernement québécois. A ceux-ci s’ajouteront 15200 nouveaux véhicules hybrides classiques, dont 200 taxis, grâce au projet de démonstration, ainsi que quelques véhicules électriques à basse vitesse."
Plus de 10000 bornes VE
Côté bornes de recharge, le gouvernement va accorder des remises au déploiement de bornes (jusqu'à 5000 dollars canadiens pour celles mises en service dans les entreprises) et son objectif est qu'il y ait un peu plus de 10000 recharges additionnelles sur le territoire d'ici 2017 (5000 en résidences, 3500 en entreprises, 1000 dans des édifices gouvernementaux et 500 en villes et sur les routes dans le cadre du réseau recharge public dit "Circuit Electrique"). Last but not least. Le gouvernement a créé le Secrétariat à l'électrification des transports et l'Institut du transport électrique.
Fabrication de prototypes
Ce dernier devra contribuer à l’électrification des transports en servant de passerelle entre les différentes entreprises intervenant dans le domaine, mais aura aussi vocation à fabriquer des prototypes en petites séries avant leur industrialisation et à travailler en étroite collaboration avec l'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ). Il s'agit aussi d'attirer des chercheurs de renommée mondiale au Québec. "Conscient des enjeux environnementaux liés à la production et au recyclage des batteries, le gouvernement entend encourager la recherche visant à trouver des façons économiquement rentables de disposer des batteries utilisées par les véhicules électriques", souligne le gouvernement québécois.
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