Le conflit opposant Uber à Alphabet fait une nouvelle victime
Deux semaines à peine après la démission de Sherif Marakby, vice-président de la société en charge du programme de véhicules autonomes au niveau mondial, c'est au tour de son bras droit, Anthony Levandowski, de se voir sanctionner dans le cadre du litige opposant Uber à Alphabet et plus précisément à sa filiale Waymo (ex-Google Car).
Fin février, cette dernière a déposé plainte pour "vol de secret industriel et violation de brevets" contre la société Otto, filiale d'Uber spécialisée dans les logiciels de conduite autonome, cofondée début 2016 par Anthony Levandowski, qui avait auparavant travaillé sur la Google Car. Waymo accuse ainsi ce dernier d'avoir illégalement téléchargé plus de 14000 dossiers confidentiels liés à cette question juste avant son départ chez Uber.
L'objet du litige porte plus précisément sur des données secrètes liées aux Lidar, soit ces fameux capteurs permettant aux véhicules autonomes de "cartographier" leur environnement et d'analyser l'ensemble de ses composants.
Dans un courriel interne adressé à l'ensemble de ses équipes qu'a pu consulter le site Internet Business Insider, Anthony Levandowski explique "que Travis (Kalanick, patron et fondateur d'Uber, NDLR) et moi avons décidé que je serai récusé pour tout le travail et les décisions liés aux Lidar chez Uber durant le reste de la procédure judiciaire avec Waymo". Et ce dernier de préciser qu'il rendait désormais compte à Eric Meyhofer, nouveau chef du département véhicule autonome de la société.
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