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Le CNPA s'invite aux municipales 2020

Publié le 23 janvier 2020

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
L'organisation professionnelle ne compte pas manquer le rendez-vous fixé aux Français les 15 et 22 mars prochains. La publication d'un troisième livre blanc servira de base pour présenter les enjeux de mobilité aux candidats.
Le livre blanc servira de base scientifique pour s'entretenir avec les candidats des prochaines élections municipales.

 

Les représentants du CNPA vont faire du porte-à-porte. L'organisation professionnelle vient de publier un livre blanc intitulé "La mobilité, un droit pour tous" qui servira de support de présentation des enjeux de mobilités auprès des candidats aux municipales 2020, les 15 et 22 mars prochains. Ce document résulte d'un travail d'étude des réalités, dans l'Hexagone, pour aboutir à 30 propositions en matière d'organisation des solutions de mobilité.

 

"Ce livre blanc rétablit des vérités sur les besoins de mobilité et l'impact environnemental des différentes solutions, dont l'automobile", défend Francis Bartholomé, le président du CNPA. Le message principal du conseil national sera de dire que "les Français sont prêts à repenser leur mobilité dès lors qu'on les accompagne dans cette mutation". Les véhicules motorisés représentent encore 70 % de la part modale des habitants du pays.

 

Parmi les grands axes, le CNPA va encourager les candidats et les municipalités à faire des choix urbanistiques déterminants pour la mobilité, à adopter des stratégies d'information et de valorisation, à permettre l'inclusion sociale par la mobilité, à concrétiser l'intermodalité et surtout à se donner des obligations de résultats.

 

Si le CNPA porte de plus en plus la voix des nouvelles solutions de mobilité, l’enjeu reste principalement la défense des métiers dépendants de l'automobile en France. Représentatif de 86 % de la filière, l'organisation revendique 140 000 entreprises et 500 000 emplois non délocalisables. Il faut donc convaincre les candidats aux élections de l'importance du sujet. "Les constructeurs ont été discrédités par les scandales, en prenant l'angle de l'emploi, nous parvenons à être écoutés et à défendre l'automobile", retiennent les cadres du CNPA.

 

Rennes et Nantes ont été démarchés. Plusieurs communes moins grandes des Yvelines également. La priorité est donnée à une liste de 16 villes hexagonales, dont une large partie figure dans celles frappées par la loi en matière de zone à faible émission (ZFE), c’est-à-dire précisément où les motorisations thermiques et plus particulièrement diesel sont menacées de restrictions.

 

"Nous entamons le tour des villes mais le projet dépasse le temps d'une campagne ou d'un mandat, prévient Xavier Horent, le secrétaire général du CNPA. Nous encouragerons nos interlocuteurs à mener des réflexions qui les projettent à 10 voire 50 ans".

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