S'abonner
Services

Le CGI suit sa feuille de route

Publié le 8 avril 2005

Par Alexandre Guillet
3 min de lecture
Refusant toujours de succomber aux sirènes des taux bas, le CGI, désormais détenu à 99 % par la Société Générale, affiche un bilan 2004 en ligne avec ses objectifs de croissance. Par ailleurs, ses dirigeants stigmatisent une forte progression des formules de LOA ballon dans la production VN. La...
Refusant toujours de succomber aux sirènes des taux bas, le CGI, désormais détenu à 99 % par la Société Générale, affiche un bilan 2004 en ligne avec ses objectifs de croissance. Par ailleurs, ses dirigeants stigmatisent une forte progression des formules de LOA ballon dans la production VN. La...

...sérénité qu'affichait il y a six mois Jean-Pierre Pichart, directeur général du CGI, ne s'est pas démentie à l'heure de la publication des résultats de l'exercice 2004. Le total des montants financés s'établit à 803 millions d'e, en progression de 5 % par rapport à 2003. Au niveau du crédit VN, le volume de dossiers fléchit (16 420 contre 17 172 en 2003), mais les montants financés croissent légèrement (+ 3 millions à 256 millions d'e). Un phénomène que Jean-Hugues Delvolvé, directeur du développement de CGI, et Charles Berkovits, directeur du réseau CGI, expliquent par "la baisse de la part des ventes à particulier en concession et par la forte croissance des formules de LOA ballon". D'ailleurs, si CGI ne table pas sur les offres promotionnelles, il vient en revanche de lancer en début d'année une LOA full service avec assurance auto et prolon-
gation de garantie pendant 5 ans. En 2004, la LOA a représenté 252 millions d'e de montants financés (en hausse de 16,6 %) et la LLD 25 millions. Les entreprises et les professionnels ont représenté 25 % de l'activité de CGI l'an passé. Par ailleurs, la pénétration de CGI dans les réseaux a augmenté de 3 % et les différentes marques partenaires (Hyundai, Porsche, Mitsubishi) représentent 18 % du nombre de dossiers VN. "Depuis septembre, le partenariat que nous avons noué avec SsangYong est opérationnel", précise Jean-Hugues Delvolvé.

Le financement : environ 1 % du chiffre d'affaires des concessionnaires

Au chapitre du VO, on retrouve une tendance similaire, avec une baisse des dossiers traités (25 953 contre 27 485 en 2003) mais une infime hausse des montants financés (+ 1 million à 295 millions d'e). "On peut avancer les mêmes explications que pour le VN et par ailleurs, nous avons maintenu notre politique d'acceptation et de marge", indique Jean-Hugues Delvolvé. Dans une perspective plus large, les dirigeants de CGI estiment que le marché n'a pas connu d'évolutions spectaculaires. Même en cette période de taux bas, la concurrence n'est pas vraiment plus rude car "les concessionnaires ont majoritairement conscience qu'une politique de taux bas peut avoir des conséquences très néfastes sur leur compte d'exploitation", dixit Jean-Hugues Delvolvé. Selon lui, les concessionnaires qui ont fait le choix de ne pas appliquer une stratégie de taux bas ont d'ailleurs vu leur rémunération augmenter globalement. "Le financement doit représenter environ 1 % de leur CA, soit une part essentielle du résultat net", souligne Jean-Hugues Delvolvé. Enfin, les responsables de CGI estiment que les taux long terme risquent de remonter, mais avec un impact limité sur les taux des crédits automobiles dans un premier temps.


 Alexandre Guillet

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle