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L'Avere et Mobivia sondent les Français sur le VE

Publié le 16 septembre 2014

Par Romain Baly
2 min de lecture
L'étude commanditée par l'association pour la mobilité électrique et le leader européen de l'entretien montre que les Français sont désormais prêts à modifier leur mode de déplacement, mais omet d'évoquer certains éléments freinant ce développement.
L'étude commanditée par l'association pour la mobilité électrique et le leader européen de l'entretien montre que les Français sont désormais prêts à modifier leur mode de déplacement, mais omet d'évoquer certains éléments freinant ce développement.

A l'occasion de la Semaine européenne de la Mobilité durable (du 16 au 22 septembre), l'institut Ipsos a réalisé une enquête pour le titre de l'Avere-France et de Mobivia Groupe. Celle-ci montre que la cause du véhicule électrique évolue dans le bon sens en France et que cette technologie présente de plus en plus d'avantages. Ainsi, 93% des sondés estiment ainsi que le VE est innovant, respectueux de l'environnement (92%), économique et agréable à conduire (81%).

Autonomie, recharge, des doutes persistent

A l'inverse, de nombreux freins subsistent. Ce sondage montre que 64% des Français jugent l'autonomie de ce type de véhicule encore restreinte et 51% évoquent le manque de stations de recharge pour expliquer leur réticence. Face à cela, l'Avere et Mobivia soulignent que, malgré le manque de bornes dans l'espace public, les conducteurs peuvent toujours recharger leur VE chez eux. Un constat simpliste et irréalisable pour qui habite dans un immeuble ou dans un centre urbain sans place de parking à proximité.

La location des batteries n'est pas gratuite…

Par ailleurs, cette étude met en lumière une certaine méconnaissance des consommateurs face aux coûts réels d'un véhicule électrique. Ils sont ainsi 71% à ne pas avoir idée de son prix d'acquisition alors que 83% se disent mal informés du bonus écologique versé par l'Etat pour tout achat de VE. En outre, malgré ce qu'affirment les deux commanditaires de ce sondage, si le coût à la pompe d'un modèle thermique reste bien plus élevé que le coût à la borne d'un modèle électrique, ce dernier suppose une dépense supplémentaire liée à la location des batteries.

L'essayer c'est l'adopter

Le propriétaire d'une Renault Zoé ayant déjà déboursé au minimum 21900€ devra ainsi dépenser, au minimum, 49€ en plus chaque mois pour profiter de ses batteries. Un coût global loin d'être anodin et qui explique en partie les réticences des conducteurs. Au final, le meilleur moyen de convaincre les sceptiques serait sans doute de les faire rouler dans un VE. Si seulement 12% des sondés en ont déjà conduit un, 72% l'estiment fiable, 70% le jugent sécurisant et 65% louent son aspect pratique. L'essayer c'est donc l'adopter, en somme.

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