La franchise rassure les banques
Pour financer leur projet de création, les franchisés multiplient les sources, allant des fonds propres (Love Money) à l’emprunt classique, en passant par le crédit-bail, le prêt à la création d’entreprise d’Oséo, ou encore un prêt d’honneur (voir camembert).
Créditrelax, courtier en crédits bancaires pour les petites et moyennes entreprises, atteste que, globalement, un meilleur accueil est réservé aux dossiers de demandes de crédit pour les projets en franchise.
“Nous travaillons avec les réseaux Norauto et Midas, détaille Jean-Philippe Deltour, associé fondateur. Nous accompagnons les entrepreneurs dans leur projet. Nous l’analysons sur toutes les coutures, et vérifions, par exemple, l’échéance du bail, le prévisionnel, la capacité de financement, etc. Notre rôle consiste à définir si le candidat est apte à mener à bien la création ou la reprise d’une franchise.” Pour les réseaux du groupe Mobivia, comme pour les entrepreneurs, cette solution permet ainsi de gagner du temps vis-à-vis du financement et d’éliminer les dossiers “boiteux”. Au final, le baromètre de la Fédération de la franchise précise que le coût de la création d’une franchise se situe sous les 50 000 euros pour 27 % des franchisés. Il est inférieur à 200 000 euros pour 69 % d’entre eux. En revanche, pour 26 %, ce coût est supérieur à 200 000 euros. Autres indications, les franchisés sont globalement mono-bancarisés (74 % en 2012, contre 64 % en 2011), tandis que les franchiseurs sont multi-bancarisés pour 69 % d’entre eux (contre 72 % en 2011 et 67 % en 2010).
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