La crise sanitaire n'a pas entraîné d'immatriculations supplémentaires
La crise sanitaire a-t-elle ou non entraîné un boom de immatriculations automobiles comme le laissent présager les chiffres du marché sur les mois de juin et de juillet 2020 ? Pour CGI Finance, qui a réalisé une enquête auprès d'un échantillon représentatif de ses clients, le seul et réel effet Covid est l'anticipation d'un achat que les automobilistes avaient programmé plus tard dans l'année.
En effet, la hausse de 1,2 % des immatriculations sur le mois de juin et de 3,9 % sur le mois de juillet 2020, semble répondre à une prévision d'achat déjà envisagé avant le début de l'épidémie de coronavirus. Ce boom est encore plus visible du côté des véhicules d'occasion avec des transactions qui ont bondi de 29,2 % sur juin et de 13,8 % sur juillet 2020. Croissance qui se vérifie auprès du panel de personnes interrogées par CGI Finance puisque 77 % des répondants ont orienté leur achat vers un véhicule d'occasion.
"La majorité des clients avaient déjà prévu cet achat avant la crise", estime la société de financement. Ainsi 27 % des personnes interrogées devaient d'ores et déjà réaliser cette acquisition avant ou pendant le confinement. 34% l'avaient prévu dans l'année et 25 % l'ont anticipé.
Seulement 5 % des personnes déclarent avoir été motivées par un besoin de mobilité individuelle dû aux impacts de la pandémie. En revanche, l'anticipation des achats provient clairement d'un effet d'aubaine créé par les offres commerciales chez les concessionnaires. 16 % des répondants ont également indiqué leur envie de se faire plaisir après la période difficile du confinement. Les primes et les aides de l'Etat ne seraient, en revanche, qu'à l'origine de 8 % seulement de ces acquisitions.
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