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“Jusqu’à 20 % d’économie pour les flottes automobiles”

Publié le 18 décembre 2013

Par Romain Baly
4 min de lecture
La réduction des coûts nécessitant un savoir-faire particulier, y compris dans les grands groupes, certains d’entre eux n’hésitent plus à se tourner vers des spécialistes du genre pour réaliser des économies. Analyste flotte auto chez Euklead, Yann Guilhaud nous explique comment procède sa société.
Yann Guilhaud, Analyste flotte auto chez Euklead.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. En quoi consiste le travail d’Euklead ?
YANN GUILHAUD.
Nous sommes un réseau national spécialisé dans le cost-consulting. Nous proposons à nos clients de réduire leurs coûts et surtout d’améliorer leur rentabilité en optimisant leurs frais généraux. Dans le secteur des flottes automobiles, nous pouvons leur permettre de réaliser jusqu’à 20 % d’économie même si notre moyenne tourne autour des 13 %.

JA. Assurez-vous coûte que coûte à une entreprise faisant appel à vous qu’elle pourra réaliser des économies ?
YG.
Le processus est plus complexe que cela. Avant toute chose, nous réalisons une étude de faisabilité. Lorsque le client prend contact avec nous, il est orienté vers l’un de nos acquéreurs. Celui-ci réalise un rapport destiné à nos analystes, qui se résume en trois thématiques : la taille du parc, le mode de financement, le système de gestion. De là, nous sommes capables de dire si oui ou non nous pouvons aider le client.

JA. Comment procédez-vous, justement, pour aider votre client ?
YG.
Dans un premier temps, nous réalisons une analyse de l’existant. En compagnie du gestionnaire de flotte et/ou du chef d’entreprise, nous décortiquons les différents postes budgétaires. Cette phase de rencontre nous permet également de connaître les besoins du client et de cibler notre action. Veut-il “simplement” réaliser des économies ? Améliorer les services dont il dispose ? Monter en gamme ? Parallèlement, nous rentrons en contact avec les fournisseurs actuels et tentons de voir d’où viennent les problèmes. Le changement n’est pas une obligation. Un ajustement dans le mode de fonctionnement peut apporter de grandes réponses.

JA. De cet audit découlent des propositions concrètes ?
YG.
Effectivement, nous travaillons avec le client sur sa “car-policy”, ce qui nous permet de lancer un appel d’offres selon différents scénarios. Nous proposons ensuite une short-list à l’entreprise et organisons des rencontres entre celle-ci et les prestataires retenus. Au besoin, nous conseillons et aiguillons notre client vers certaines options qui nous paraissent plus appropriées.

JA. A ce stade, on pourrait croire que votre accompagnement est terminé. Pourtant, il n’en est rien…
YG.
C’est l’une des spécificités de notre travail sur les flottes automobiles. Nous accompagnons le client dans la phase de mise en œuvre du contrat. Nous veillons pour lui à ce que le prix final soit identique au prix initial, mais aussi à ce que le service qu’il reçoit soit bien conforme à ce qui a été acté dans le contrat. Notre expérience nous montre que les clients ont tendance à se laisser endormir par des fournisseurs qui ne respectent pas toujours leurs engagements. Contrairement à d’autres domaines, notre accompagnement est donc continu et se fait une durée assez longue puisqu’il suit l’engagement – de deux, trois ou quatre ans – signé entre l’entreprise et son prestataire de location.

JA. En termes de rémunération, à combien s’élève votre prestation ?
YG.
C’est impossible à dire car c’est une variable qui dépend toujours de la taille de la flotte engagée. Par ailleurs, nous partons du principe qu’il n’y a jamais rien de garantie à 100 %. De fait, le client ne paye rien au départ. Notre rémunération se fait uniquement une fois la phase d’optimisation entamée et se base sur les économies réalisées par l’entreprise à moyen terme. En résumé, notre gain est proportionnel à la performance que réalise notre client.

JA. Votre action est-elle toujours bien perçue chez vos clients ?
YG.
Notre arrivée dans une société suppose d’une certaine façon une remise en cause du travail effectué par les gestionnaires en place. C’est donc parfois compliqué mais ce n’est plus un frein dans la mesure où les dirigeants ont compris l’intérêt économique qu’ils avaient en nous confiant la gestion de leur flotte. Ils ont également compris que notre action pouvait permettre à leurs collaborateurs de monter en compétence car c’est bien la finalité : donner des “clés” à ces sociétés et leur permettre de fonctionner sans notre aide.
 

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