I’Car Mobility se destine à tous les réseaux secondaires

...Journal de l'Automobile. Pourquoi avoir choisi Equip'Auto pour présenter I'Car Mobility ?
Stanislas Choppin de Janvry. Depuis les deux dernières années, Sage Cogestib a beaucoup investi sur le développement des solutions pour le réseau R1, les concessionnaires, notamment avec son produit phare, I'Car DMS. Aujourd'hui, nous présentons son prolongement logique sur le réseau R2, I'Car Mobility, dans les allées d'Equip'Auto, pour envoyer un signal fort aux réparateurs, en leur expliquant que nous continuons d'investir pour eux, pour leur offrir des solutions modernes, répondant à leurs attentes.

JA. Mais vous disposiez déjà d'I'Car Agent, pour cette même clientèle ?
scdj. C'est vrai que chez les agents, nous avons déjà une base installée conséquente auprès des 3 constructeurs français, qui utilisent au quotidien I'Car Agent.
Lors de mon arrivée, il y a 6 mois, j'ai trouvé nécessaire, par rapport aux développements apportés aux R1, de faire de même pour les agents. I'Car Mobility est un produit totalement nouveau, plus moderne, plus intuitif.

JA. Pouvez-vous nous présenter brièvement I'Car Mobility ?
scdj. I'Car Mobility se pose en digne successeur d'I'Car Agent, que nous proposions depuis 2000. Nous avons repris ce qu'il proposait de meilleur, puis nous avons travaillé sur l'ergonomie et le développement de nouvelles fonctionnalités. Au rang des améliorations apportées, citons par exemple la réception active du client. Selon les options choisies, le réparateur peut disposer d'une solution I'Car Mobility basée sur un Tablet PC. Ainsi, il peut accueillir son client et faire le tour du véhicule avec lui, sélectionner les forfaits adaptés, préparer le devis, l'envoyer à l'impression, préparer son ordre de réparation… C'est un mode d'accueil beaucoup plus convivial, à la fois pour le garagiste et le client final.
Par ailleurs, et c'est une nouveauté chez Sage Cogestib, nous finalisons actuellement nos accords avec deux hébergeurs de renom, car I'Car Mobility sera disponible en local ou en technologie ASP, c'est-à-dire que le réparateur accédera au programme, situé sur un serveur distant, via Internet.

JA. Justement, parlez-nous un peu de l'offre I'Car Mobility
scdj. Pour le déploiement d'I'Car Mobility, en fin d'année 2007, nous allons proposer deux offres. La première est destinée à notre clientèle déjà équipée d'I'Car Agent. Ce qui représente tout de même 3 000 clients et pas moins de 10 000 utilisateurs. Cette offre "privilège", tiendra notamment compte de l'ancienneté du client, pour lui présenter un tarif intéressant. L'offre standard, quant à elle, se destine plus volontiers aux agents séduits sur le Salon, par exemple, et qui voudraient s'équiper. Pour eux, le ticket d'entrée sur I'Car Mobility coûtera 2 990 e, comprenant la mise en mains du système, la formation, la reprise des données… Il faut ajouter un abonnement mensuel de 59,90 e par utilisateur, jusqu'à 3 personnes. Les tarifs étant évidemment dégressifs au-delà.
Enfin, si le client opte pour la solution utilisant un Tablet PC, à la place de son PC d'atelier, pour recevoir le système, il lui en coûtera environ 1 500 euros supplémentaires.
Notre positionnement prix reste attractif, compte tenu du niveau de technologie de ce produit qui, je le rappelle, fonctionnera en "full Internet", ce qui permet au garagiste de rester en contact avec son entreprise quel que soit l'endroit où il se trouve.

JA. Vous parliez tout à l'heure d'ergonomie, une grande attente de vos clients. Qu'en est-il avec I'Car Mobility ?
scdj. Je pense en effet que ce produit apporte de nombreux petits plus par rapport à certains de ses concurrents. Notamment au niveau de l'intuitivité. Par exemple, les développeurs de Sage Cogestib ont travaillé d'arrache-pied pour offrir la technologie flash à I'Car Mobility, ce qui facilite grandement la rapidité et la qualité d'identification des pièces. Mais I'Car Mobility présente un autre point fort. Il autorise la reprise intégrale de l'historique de nos clients, pour réintégrer leurs données. Et d'ailleurs, les avis des professionnels, recueillis sur le Salon, montrent qu'on a tapé juste !

JA. Cet ajout de fonctionnalités ne risque-t-il pas, au final, de dérouter les utilisateurs ?
scdj. Le métier de réparateur est actuellement en phase de renouvellement. Les nouveaux arrivants, les repreneurs d'affaires, sont souvent jeunes et familiers de l'informatique et de l'Internet. C'est à leur demande que nous avons développé cette solution moderne.
Quand l'ajout de fonctionnalités correspond réellement au cœur d'activité du client, on ne rencontre aucun problème de compréhension ni d'utilisation. Et, pour en revenir à l'ergonomie, l'ensemble de l'interface Homme-Machine a été revu. Tous les écrans ont notamment été refondus.

JA. Quels sont vos objectifs ?
scdj. Le lancement officiel d'I'Car Mobility se fait pendant le Salon, où nous proposons des démos du système. Les premiers ateliers équipés devraient apparaître en fin d'année ou en janvier 2008. Ce qui devrait représenter un potentiel de 500 utilisateurs à court terme. Un objectif raisonnable, surtout basé sur le passage de nos utilisateurs d'I'Car Agent à I'Car Mobility. Mais bien sûr, nous irons chercher de nouveaux clients ! Nous espérons convaincre 200 à 300 agents supplémentaires en 2008, soit 1 000 à 1 500 utilisateurs, sur les trois réseaux de constructeurs français bien sûr, mais également dans les réseaux de Ford ou GM, où notre présence avec le produit concessionnaires I'Car DMS, devrait favoriser le rapprochement avec leur réseau R2.

JA. Vous parlez beaucoup des réseaux de marques, mais les indépendants ne constituent-ils pas une voie possible de développement ?
scdj. C'est vrai qu'historiquement, Sage Cogestib dispose d'un cœur de cible plutôt basé autour des réseaux constructeurs. Il était donc logique de satisfaire en premier lieu notre clientèle existante. Néanmoins, nous ne nous interdisons aucun débouché. Ainsi, en fonction de la vitesse de démarrage du produit, nous allons dédier une équipe commerciale uniquement pour le réseau R3, qui, il est vrai, n'est pas suffisamment exploité chez nous.