Hyundai confirme MirrorLink
En 2012, le cabinet Boston Consulting Group a sacré Hyundai constructeur automobile le plus innovant au monde, devant Ford et BMW notamment. Il ne s’est pas trompé, le Coréen a la faculté de surprendre son monde et le salon de Genève a été une nouvelle occasion de faire étalage de son ingéniosité. Cette fois, il n’était pas question de chaîne de traction, mais d’électronique embarquée. A bord d’une i30 spécialement aménagée, Hyundai a dévoilé son système MirrorLink Wi-Fi.
Comme son nom l’indique, cette solution repose sur la technologie du MirrorLink, en laquelle près de 80 entreprises de référence osent croire aujourd’hui, que Hyundai et son partenaire LG ont repensée. Ils ont remplacé le module Bluetooth traditionnellement utilisé pour connecter le mobile et l’ont remplacé par un émetteur Wi-Fi, disposé sous un dock. Ce détail a toute son importance, puisque cet emplacement est la clé d’activation du système. Si le téléphone n’y est pas déposé, aucune application ne peut être démarrée, soit un bon point pour l’aspect sécuritaire.
“Horizon 18 mois”
Ce dock Wi-Fi a par ailleurs une autre propriété inédite dans l’univers automobile : il sert à recharger le mobile. On ne parle pas d’induction, mais bien de régénération par Wi-Fi, une technologie apparue il y a un an à peine, au CES de Las Vegas.
Interrogé par nos soins sur la feuille de route du MirrorLink Wi-Fi, Franck Pichot, directeur marketing de Hyundai France, évoque un “horizon dix-huit mois” et “peut-être sur l’i30”. La haute direction de la marque étudie actuellement les possibilités compte tenu du planning produits de chacun des continents. L’Europe sera-t-elle servie la première ?
Pour donner du cachet à sa démonstration, Hyundai a communiqué sur son application. Celle-ci, une fois installée dans le téléphone, autorise un niveau d’interaction alléchant. Il est notamment possible de verrouiller et déverrouiller les portes du véhicule, de s’assurer de l’extinction des feux, de contrôler les points essentiels (niveaux de carburant et d’huile, pression des pneus…) ou encore de commander le préchauffage de l’habitacle. Reste un détail de poids, MirrorLink. La solution a convaincu les constructeurs et les fabricants, mais la liste des mobiles compatibles (Apple a refusé de s’associer, par exemple, N.D.L.R.) et encore plus celle des applications sont bien chiches pour le moment. Il reste donc une étape cruciale à franchir, d’ici à ce que la prochaine génération de véhicule ne sorte.
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