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GP de France : naissance du Groupement d’intérêt public

Publié le 7 février 2017

Par Vincent Burgat
2 min de lecture
Un Groupement d’intérêt public (GIP), dont la région Paca sera l’actionnaire de référence, a été constitué ce lundi 6 février au Castellet pour organiser le Grand Prix de France. Un retour de l'épreuve après dix ans d’absence.

 

"Le circuit Paul Ricard est un des circuits d’Europe qui apporte les meilleures garanties pour l’organisation d’un tel événement, notamment en matière de sécurité", a déclaré lors d’une conférence de presse le président LR du conseil régional Christian Estrosi, qui présidera le GIP. Les conditions nécessaires pour organiser le Grand Prix sur le circuit Paul Ricard du Castellet, à savoir la formation de ce groupement et la garantie bancaire – apportée par le Crédit Agricole Alpes-Provence – sont désormais réunies. Le retour du Grand Prix de France au Castellet dès l’été 2018 est alors officialisé et devrait y rester pour cinq ans.

 

Le président du conseil régional a souligné les investissements effectués par le propriétaire (la société Excelis) pour la modernisation du circuit : plus de 80 millions d’euros depuis 2002, dont 15 millions sur les cinq dernières années, alors que deux millions d’euros supplémentaires de travaux d’amélioration de la piste sont prévus cette année.

 

L’objectif porte sur la création de 500 emplois temporaires et permanents, et l’accueil de plus de 65000 spectateurs dès l’été 2018 pour des recettes de billetterie de 14 millions d’euros. Le prix des places n’a pas encore été précisé, mais le directeur du circuit, Stéphane Clair, assure que le circuit sera accessible à toutes les bourses.

 

Lors de l’annonce du projet début décembre, Christian Estrosi avait chiffré le budget du retour du GP de France à "30 millions d’euros par an, dont 14 millions venant des collectivités locales et 16 millions de recettes directes". "L’impact pour l’économie locale sera de 65 millions d’euros", sur la base d’un audit du cabinet international Deloitte, avait assuré l’élu LR.

 

C’est dans la Nièvre sur le célèbre circuit de Magny-Cours, qu’avait eu lieu le dernier GP de France de F1, le 22 juin 2008. Le complexe appartient toujours au département, avec un déficit important épongé par l’Etat et les collectivités locales. Entre 1971 et 1990, le Grand Prix avait eu lieu 14 fois au Castellet. Le dernier accueilli par le circuit appartenant à l’homme d’affaire Paul Ricard, qui payait à l’époque une grosse partie de la facture, s’était tenu le 8 juillet 1990, où Alain Prost avait décroché la victoire pour Ferrari.

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