Gerard Faure, directeur Grands Comptes Reynolds & Reynolds
Journal de l'Automobile. Vous aviez mis l'accent sur la qualité et les services. En quoi la stratégie a-t-elle été payante ?
En termes de services, nous avons développé un master comprenant une personnalisation propre à chaque marque, ce qui a eu le bénéfice d'accélérer la mise en route de notre solution. Notre version majeure, DCS Net v9 a su générer un taux de retour faible depuis son lancement, ce qui a participé à la satisfaction client. Enfin, nous avons travaillé notre support technique en segmentant le centre d'appel par compétence.
Comment avez-vous vécu ces derniers mois ?
L'année 2008 a été très bonne, marquée par une validation de Peugeot en novembre. Nous avons terminé l'exercice avec un portefeuille clients couvrant le début 2009, et nous bénéficions paradoxalement de la crise puisqu'elle entraîne des restructurations de réseaux et donc l'ouverture de marchés.
La formation reste une problématique en 2009, quelle est votre solution ?
Nous pratiquons déjà le e-learning qui est une solution légère et développons actuellement une offre de formation sur la durée. Le client souscrit un contrat et nous effectuons une prestation pendant quelques jours sur place tous les six mois environ. Ce service nous permettra de passer en revue tous les besoins. Le fait de lier cela à des contrats nous apportera de la visibilité sur l'activité et de planifier un programme.
Entre concentration et l'essor de nouveaux opérateurs, quel est l'avenir du secteur ?
Il n'y a aucune amorce de mouvement à annoncer. Il faut attendre la fin de l'année pour voir comment les différents opérateurs se seront comportés durant cette phase difficile. Reynolds & Reynolds reste cependant clairement attentif à une opportunité qui ouvrirait des portes auprès de constructeurs dont nous voulons devenir partenaires et qui accélérerait le processus d'homologation.
Par quelle marque seriez-vous intéressés en l'occurrence ?
Il y a plusieurs noms sur la short-list, parmi lesquels un constructeur allemand et un asiatique. Nous voulons des constructeurs réalisant du volume ou en plein développement.
Le marché Fiat, que vous couvrez, est l'objet de nombreuses convoitises…
Nous sommes en effet en frontal avec Everlog qui signe quelques concessionnaires. A côté, ADP, projette de rester chez le constructeur en développant une version paneuropéenne avec l'accord de Turin. Mais Fiat France ne souhaite pas forcément compter un troisième opérateur, ce qui nous redonne un avantage.
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