Exco entremet les agents Renault

Dans les cinq années qui viennent, près de 50 % des agences Renault vont changer de mains, par le seul effet de la pyramide des âges. Pour la marque au losange, la question est devenue stratégique. Il s’agit en effet de pérenniser son réseau secondaire. Depuis longtemps déjà, elle s’est penchée sur le sujet, travaillant notamment avec Exco, réseau de cabinet d’audits, d’expertise comptable et de conseil, à la bonne réalisation des transactions. Le 4 décembre dernier, à Argenteuil (95), Saint-Brieuc (22), Orléans (45), Nancy (54), Lyon (69), Agen (47) puis à Aix-en-Provence (13), se tenait ainsi la 6e édition des Salons de la reprise et de la création d’agences Renault, organisée en collaboration avec le constructeur. Une réunion plénière informative, suivie de rendez-vous personnalisés, pour les entrepreneurs en phase de cession ou d’acquisition. “Nous recevons individuellement les acheteurs ou les repreneurs qui portent un projet, puis nous les conseillons et orientons dans leur réflexion”, explique Patrick Féger, porte-parole d’Exco.

Naissance de plaques d’agences

Si les transactions se traitent sur une période de 6 et 12 mois, ce type de rendez-vous conserve une réelle utilité. “Aujourd’hui, il y a beaucoup d’agences à vendre. Et les processus de vente sont plus ou moins avancés et plus ou mois réfléchis. S’informer est naturellement essentiel, mais les agences Renault, qui sont très souvent des affaires familiales, et donc le fruit du travail de toute une vie, font que le contact humain est capital. D’autant qu’il existe une vraie convivialité chez les agents Renault”, poursuit l’expert. Vendeurs, techniciens ou cadres en mal de reclassement sont les profils que l’on retrouve le plus parmi les repreneurs. Mais pas uniquement. “Nous voyons également quelques agents Renault avec des envies de croissance géographique. Ce qui entraîne la constitution de plaques d’agences”, note Patrick Féger. Une nouveauté, tant la problématique de l’agent diffère traditionnellement de celle du concessionnaire. Démarches ponctuelles ou tendance structurelles ?