Examen réussi pour Michelin !
Cette année plus que jamais, les pneus représentaient la clé de la course.Invaincu dans la Sarthe depuis 1998, Michelin abordait la 77e édition des "24 heures" dans le cadre d'un nouveau défi, issu du changement de...
Cette année plus que jamais, les pneus représentaient la clé de la course.Invaincu dans la Sarthe depuis 1998, Michelin abordait la 77e édition des "24 heures" dans le cadre d'un nouveau défi, issu du changement de...
...la réglementation ACO. Cette année en effet, deux mécaniciens et un seul "pistolet" étaient autorisés pour le changement des pneumatiques durant la course, contre quatre intervenants et deux "pistolets" les années passées. De ce fait, le changement des quatre roues passait de 15 à 35 secondes environ tandis qu'un arrêt au stand complet avec changement de pneus, de pilotes et ravitaillement en carburant coûtait près d'une minute. Sur 24 heures, épreuve déterminant normalement 26 à 27 arrêts, la perte supplémentaire était donc estimée à 8 minutes, soit l'équivalent de plus de deux tours de circuit. "Ces nouvelles contraintes nous ont amenés à travailler sur des solutions visant à doubler, tripler et même quadrupler les relais, en fonction de nos partenaires, explique Matthieu Bonardel, directeur des activités "4 roues" de Michelin Compétition. En fait, notre objectif était de quadrupler les relais en LMP1, de les tripler en LMP2 et de les doubler en GT, sans dégradation majeure des performances". Quatre relais aux "24 heures" représentent environ 700 km parcourus à plus de 210 km/h de moyenne. Quatre relais, c'est aussi plus de trois heures au volant pour le pilote. Maintenant, pour ce qui est des voitures en tête de la course, celles-ci ont plutôt adopté des stratégies plus agressives puisque Peugeot a surtout triplé ses relais (Klien et Montagny effectuant pour leur part un quadruple relais), alors qu'Audi les a doublés. Bref, toujours est-il que Bibendum est arrivé sur le circuit sarthois avec une gamme de pneumatiques renouvelée à plus de 90 % par rapport à 2008. En outre, cette gamme était simplifiée avec trois types de pneus slicks (soft, medium, hard) et trois types de pneus pluie (intermédiaire, wet et full-wet). "Suite à la disparition du pneu mixte "drying" pour sol s'asséchant, nous avons également élargi la fenêtre d'utilisation du pneu medium "sec" (plébiscité à l'unanimité, NDLR) et du "wet" de façon à couvrir 75 % des besoins de cette course", précise Matthieu Bonardel. Autre "événement" notable. Suite à l'accord de toutes les écuries partenaires, et ceci dans l'optique d'une réduction des coûts, les pneus de qualifications pour la séance du même nom avaient disparu cette année.
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