Everlog : le travail paye

D’entrée, Christophe Lahitte pose les bases de sa philosophie : “La crise n’est pas une réalité dans l’automobile”. Le président d’Everlog reconnaît volontiers que les concessionnaires ont ralenti les investissements, mais pas au point de freiner sa croissance. L’éditeur a lui-même consacré des sommes faramineuses afin de préparer son avenir. “Nous nous sommes concentrés sur les interfaces constructeurs, Honda et Toyota en particulier”, confirme le Bordelais.

2010 sera donc une année charnière pour l’entreprise, marquée par la signature de 13 nouveaux clients, mais surtout par un renforcement des équipes. Christophe Durrieu a, en effet, pris la direction commerciale, quand Emmanuel Anahory, ancien directeur de la relation client de Cegetel, s’est vu confier une fonction similaire chez Everlog. Une dernière entrée que l’on peut juger essentielle car l’éditeur compte désormais 350 clients Wincar et Filaks pour 3 000 postes installés, soit une taille qui nécessite une structure solide si, à l’instar de certains géants, la société ne veut pas voir son indice de satisfaction chuter, à en devenir “déplorable”.

“En 2011, nous allons migrer Wincar sous mode ASP”, embraye Christophe Lahitte. Pour l’occasion, l’ergonomie a été entièrement revue et corrigée. Elle présentera plus lisiblement les processus métiers au travers des fonctions correspondantes. “Nous avons tourné davantage le DMS vers l’utilisateur”, défend encore le président, qui annonce en outre l’intégration d’une fonction “Assistance”, gratuite et en temps réel.