Epaves roulantes : les experts une fois de plus mis à l’index
Une fois de plus, les experts en automobile sont pointés du doigt et se voient reprocher des agissements douteux. Dans son JT du 4 janvier, France 2 annonce que 5 a 7 % d’entre eux exerceraient de façon malhonnête. Une information "diffamatoire" qui ne repose sur aucune réalité chiffrée, selon la CFEA.
Le syndicat souligne que la profession, qui compte plus de 3 300 experts, a toujours condamné les agissements de certains "experts déviants" et continuera à le faire. La confédération insiste sur le fait qu’ils ne représenteraient qu’une infime minorité et que les actions judiciaires menées concernent à ce jour seulement dix experts, soit 0,3 % de la profession.
Une affaire qui en rappelle une autre
Force est de constater que ce n’est pas la première fois que les experts en automobile souffrent d’une mauvaise presse. En effet, cette affaire n’est pas sans rappeler le scandale des "épaves roulantes" de 2015. A l’époque, des milliers de voitures-épaves destinées à la casse avaient été remises en circulation par des experts et des garagistes peu scrupuleux.
La CFEA rappelle néanmoins que le secteur est soumis à une réglementation et à des organes de contrôles tels que le conseil de discipline ou encore le Haut comité de déontologie. Le ministère de l’Intérieur s’est également doté d’une commission nationale des experts en automobile présidée par un conseiller d’Etat habilité à instruire les plaintes communiquées auprès de ses services.
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