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Eléphant Bleu enfonce le clou

Publié le 16 juin 2021

Par Marc David
3 min de lecture
Le réseau en franchise porte la voix de ses ambassadeurs et de la filière métier, incarnée par le CNPA, pour revendiquer la fonction d’utilité publique de sa spécialité, le lavage automobile.
Le nouveau centre de Perpignan va lui aussi porter la voix du réseau en franchise en matière d’environnement.

Certes, le mois de mai 2021 déroge quelque peu à la règle. Toutefois, Eléphant Bleu tient à le rappeler : si la saison printanière et estivale ensoleille nos journées, elle les obscurcit également avec la menace de la sécheresse. Pour limiter ses effets, le réflexe est de réduire la consommation d’eau en se polarisant sur les sources d’utilisation. Dans ce cadre, le lavage automobile est naturellement dans le viseur.

 

Pourtant, bien que l’eau soit la première ressource, une station l’économise. Si celle-ci est fermée, l’automobiliste qui veut laver sa voiture le fera chez lui et en consommera jusqu’à 3 fois plus. Pour les eaux souterraines, ce sera alors la double peine dans la mesure où elles absorberont les boues de lavage polluées, estimées à 360 g/lavage. On parle là d’hydrocarbures et de métaux lourds issus de la pollution de l’air extérieur et de l’usure des pièces mécaniques, récemment identifiées par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

 

Dans la pratique, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec une moyenne de 130 l/lavage, contre 340 litres à domicile, la consommation annuelle d’eau par le réseau de 460 centres Eléphant Bleu, en réalisant 7,7 millions de lavages, est de 920 000 m3 (2 000 m3 pour un centre), soit 0,01 % de la consommation totale d’eau douce. Dans la journée d’une personne qui consomme en moyenne 148 l d’eau, cette part représente 1,5 cl, soit 3 dés à coudre !

 

480 kg de polluants collectés chaque mois

 

Bien moins en réalité car l’eau utilisée est pour plus de 95 % récupérée dans la fosse de décantation installée sous chaque poste de lavage. Après un passage dans un séparateur de boue, elle est dirigée vers une station d’épuration avant son retour en milieu naturel, les boues étant de leur côté collectées par des organismes agrées. Ainsi, à l’échelle d’un centre (Eléphant Bleu ou autre), les quelques gouttes d’eau utilisées lui permettent de collecter chaque mois 480 kg de polluants. Seule l’action de l’eau peut faire ce travail de dépollution sachant que la saleté s’incruste dans les recoins de la carrosserie difficiles d’accès.

 

Ces parallèles donnent la mesure du bénéfice/risque environnemental d’un centre en activité, même en période de restriction d’eau, autant pour économiser l’eau que pour protéger les sources d’eau potable. De quoi amener les professionnels du lavage à revendiquer leur place de partenaires territoriaux responsables, et à se positionner comme véritables "ambassadeurs de l’eau".

 

Les propos d’Yves Brouchet, directeur général d’Hypromat, vont dans ce sens. "En tant que professionnels responsables et en coordination avec le CNPA, les ambassadeurs de l’eau Eléphant Bleu, franchisés volontaires et franchiseur, invitent les administrations et élus locaux à établir une relation de concertation dans la gestion de l’eau, insiste-t-il. Ils ont certes une activité à défendre, mais tout autant qu’une ressource vitale à protéger". Un plaidoyer qui, on l’espère, trouvera un écho favorable le moment venu.

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