Des effets d’Eyjafjöll

...Les loueurs courte durée ne seront pas les grands bénéficiaires de la paralysie du transport aérien provoqué par l'éruption du volcan Eyjafjöll. En effet, selon la branche loueurs du CNPA, ils doivent faire face à une multitude de coûts additionnels depuis que les avions sont cloués au sol… et qu'ils sont sollicités plus que de coutume. D'après l'organisation professionnelle, ces coûts résultent notamment de frais additionnels de transport et de logistique non prévus, de frais de personnel accrus engendrés par des plages horaires de travail élargies et des frais d'immobilisation de véhicules restitués dans des villes et/ou pays au potentiel de re-location quasi-inexistant. Résultat : la profession pourrait enregistrer plusieurs millions d'euros de pertes. "La désorganisation des parcs de loueurs courte durée et la perte importante de chiffre d'affaires impacteront de manière très négative nos adhérents", a aussi souligné André Gallin, le président de la branche nationale des loueurs de véhicules du CNPA. Cela n'empêche pourtant pas la profession de continuer à se mobiliser et à accepter de faire quelques gestes commerciaux. Avis Europe a par exemple décidé de ne plus facturer de frais dits de "no show" et Hertz choisi de rembourser intégralement les clients qui annuleront en ligne ou par téléphone une réservation prépayée, avant la prise en main du véhicule.