Datafirst veut dynamiser le VO

"On a poursuivi sur notre lancée pour donner toujours plus de corps à Datacar." Les mots de Rémi Clémendot, le directeur marketing de Datafirst, ne sont pas anodins. Et pour cause, s'il évoque les conquêtes de nouveaux territoires avec l'outil CRM, comme en Italie récemment avec Kia, en Pologne et en Turquie, il dévoile un tout autre projet qui fait encore plus sens aux yeux du public français.

Datafirst conduit depuis quelques semaines un projet de module de bourse à marchands qui permet aux distributeurs de soumettre à la pré-vente un véhicule à reprendre, sous forme d'enchères. Un outil communautaire en quelque sorte puisque, à l'autre bout de la chaîne, la base de contacts est avertie en temps réel sur son terminal mobile et peut formuler une offre.

De la reprise sèche

L'ambition de Datafirst est de favoriser le taux de rebonds des véhicules, et donc d'accélérer celui de la rotation des parcs de véhicules d'occasion. Rémi Clémendot confie que des tests sont actuellement réalisés avec le groupe Autopolis, au Luxembourg et une concession en France.

Autre innovation en cours d'élaboration : la reprise sèche. Cette solution se veut le fruit des partenariats que Datafirst a tissés avec Autovista. Ainsi, à l'instar d'Aramis Auto, les distributeurs pourront évaluer avec précision la valeur marchande d'un véhicule afin d'être en mesure de faire une proposition de rachat, hors transaction de VN. "Nous avons identifié ce besoin comme une tendance forte chez nos clients", appuie Rémi Clémendot.