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Datafirst pousse les beacons

Publié le 17 février 2015

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Après deux années de développement, Datafirst s’apprête à équiper les points de vente de ces balises 2.0.
Pour fonctionner, les beacons ont besoin d’une batterie, sinon d’une simple prise USB, selon le choix du concepteur.

“La mission des beacons commence là ou celle des systèmes GPS du client s’achève, soit sur le pas de la porte de la concession”, s’amuse à présenter Arié Toledano. Le président de Datafirst annonce, en effet, se lancer avec un certain enthousiasme sur ce segment technologique créé par Apple, il y a deux ans. Comment l’appliquer au monde du commerce automobile ? “Nous nous sommes toujours inscrits dans un élan d’innovation et nous souffrions d’un retard sur le terrain de la mobilité”, reconnaît Arié Toledano, qui croit détenir une réponse plausible à apporter aux problématiques des points de vente.

De manière concrète, il s’agit pour le distributeur de quadriller son espace avec ces balises émettrices d’ondes radio. Ainsi, il peut entrer en liaison avec le terminal mobile des visiteurs, suivre leurs déplacements et leur diffuser du contenu ciblé (offre commerciale, coordonnées du vendeur, publicité…). Il est également imaginable d’alerter silencieusement, en parallèle, un commercial. Mais les beacons peuvent aussi atteindre une cible ex situ. Comme sur ce site BMW pilote, où le dispositif a été calibré pour toucher les conducteurs prisonniers des embouteillages devant la concession.

Appli MyDatacar

“L’erreur serait toutefois de voir cette technologie comme une fin en soi, admet-on chez Datafirst. Le beacon n’est qu’un élément dans une stratégie complète de marketing de proximité”. Il y a des points d’achoppement, entre l’immaturité du marché, la transparence juridique et les contraintes techniques (permission de géolocalisation et le Bluetooth doit être allumé), mais dans la pyramide du système d’information, les beacons s’intercalent entre le CRM, jugé “passif” et la Business Intelligence.

Reste à convaincre les concessionnaires d’investir dans un concept qui repose sur la pleine exploitation de DataCar, la plate-forme virtuelle déjà en activité. Moyennant 200 à 400 euros, a priori, ils se verront proposer des services de support à la communication. L’éditeur a recruté des forces extérieures à l’automobile pour enrichir ses équipes et a constitué une base de données propre de plus d’un million de contacts.

DataCar deviendra alors le point de rencontre entre les concessions et les clients. Encore faudra-t-il que ces derniers téléchargent MyDataCar, l’application à sortir sous peu. Une étape critique dans le parcours d’achat. “Nous allons collaborer avec les concessionnaires pour susciter l’intérêt”, envisage Arié Toledano, qui soutient une vision multimarque et proche du réseau social, tant la mutualisation se place au cœur du modèle économique.
 

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