Coyote rafraîchit le Mini et iCoyote
Coyote tient le rythme. Le fabricant français a présenté, ce 15 octobre, deux évolutions au portefeuille produits, à commencer par le Mini Coyote, le remplaçant du Mini Coyote Plus qui se faisait vieillissant. "Mini par la taille, il est en fait énorme par son importance", a commenté Franck Louis-Victor, le directeur marketing produits du groupe Coyote.
Le Mini Coyote doit en effet rester le produit le plus vendu de la gamme. Au cumul des trois prochaines années, il doit atteindre un volume d'un million d'unités mises en service, selon les prévisions de la direction du groupe. Pour ce faire, il joue sur l'ergonomie. La taille de l'écran passe de 1,8 à 3,2", la connexion Bluetooth progresse et la reconnaissance vocale fait son apparition.
Le Mini garde son positionnement d'offre d'entrée de gamme Boîtier. Il s'affiche à un tarif de 149€, quand son prédécesseur, en fin de carrière, était tombé à 99€, sur le site officiel de Coyote. Au-dessus, le Coyote S (199€) et le Coyote Nav (229€), poursuivent leur chemin.
Une appli anti-Waze
Le moins que l'on puisse dire, c'est le que Waze a bousculé Coyote dans l'Hexagone. Preuve en est, la France est devenue le premier marché de l'application israélienne (propriété de Google, NDLR). Un état de fait qui ne laisse pas Coyote sans réaction. D'où le lancement, d'ici à la fin de l'année, de la v10 de l'application mobile, iCoyote.
Elle a été repensée en profondeur par les ingénieurs de Coyote Lab, le département dédié à l'innovation du groupe. iCoyote intègre la navigation, une cartographie Here, ainsi qu'une interface optimisée et en partie brevetée.
Elle doit faire son entrée dans les magasins d'applications de Google et par la suite d'Apple. Le prix demeure inchangé, à 49,90€. Les quelque 1,6 million d'utilisateurs actuels de la v8 verront leur mobile procéder à une mise à jour.
Le projet start-up avance et Las Vegas se profile
L'ambition de Coyote en 2016 est de construire une marque moins associée à l'activité initiale. De nombreuses annoncent iront en ce sens au cours des mois à venir. Avant la fin de l'année, l'incubateur, dont Fabien Pierlot, le président, avait parlé avant l'été, devrait entrer en service. Selon le président, il y a un partenariat avec l'ESC Troyes, l'école de commerce dont il a été diplômé. Les porteurs des dossiers de start-up sélectionnés par Coyote se verront admis et encadrés par les équipes de l'établissement, et recevront une dotation de 10000 à 20000€ de la part de l'industriel. Toutes les idées en lien avec la mobilité sont potentiellement recevables.
En Pologne, Coyote va démarrer sous peu un partenariat avec un assureur. Il s'agit de fournir une application Coyote dont le principe est d'accompagner le client au quotidien, d'abord au volant, ensuite en cas de problème nécessitant l'intervention d'un tiers. Une interface unique qui couvre donc l'assistance à la conduite et la conciergerie de secours.
Côté produit, Coyote va sortir une toute nouvelle référence, qui s'occupera aussi bien du conducteur que des passagers à l'avant et à l'arrière du véhicule. Si les développements avancent à bon rythme, un stand Coyote au CES, à Las Vegas, fera office de rampe de lancement, confiait Fabien Pierlot au Journal de l'Automobile, en marge de la présentation.
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