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“Capables de détecter une intention d’achat”

Publié le 22 octobre 2013

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Les projets exposés l’an passé par Fiat ont légèrement évolué, mais le constructeur n’a pas arrêté pour autant ses investissements.
René Lalo, directeur service informatique Fiat France.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Fiat nourrissait de nombreux projets il y a un an, que sont-ils devenus ?
RENé LALO.
Nous avons revu nos priorités compte tenu de la nécessité de réduire les coûts. A propos du CRM, nous avons abouti à un outil de gestion des leads, intégré à Link Entry, qui nous permettra de les traiter plus rapidement, presque en temps réel, grâce à une architecture de service web. La stratégie de capture des leads a également été révisée pour être homogène entre les différentes marques du groupe et nous sommes maintenant capables de détecter une intention d’achat, chez l’internaute, de telle sorte à lui proposer automatiquement le remplissage d’un formulaire.

JA. Il était par ailleurs question de tablette, qu’en est-il ?
RL.
Une application Link Entry est en cours de pilotage sur iPad chez Intermap, à Paris 19e. Elle sert à présenter la gamme et dès que le client arrête une configuration, le conseiller peut, au choix, lui envoyer ou retrouver toutes les informations sur son poste fixe pour continuer le parcours de vente. Nous allons lancer un appel d’offres auprès de trois fournisseurs avant de proposer la solution à l’ensemble du réseau. Il reste encore à finaliser le plan de financement. Par la suite, des tablettes de réception active, reliées au DMS, équiperont les services après-vente.

JA. Quid de vos partenaires éditeurs, à ce titre ?
RL.
Filaks +, DCS Net et eCars21 appelé maintenant Datacar sont nos solutions homologuées. Globalement bien appréciées de nos distributeurs, à l’usage, elles se partagent 60 % du réseau et d’ici deux ans, nous souhaitons que leur part de marché atteigne 75 %. Ces trois éditeurs travaillent actuellement au développement des interfaces pour l’après-vente et le marketing.

JA. Peut-on en savoir davantage sur le pilote qui doit être mené avec Filaks + dès cet automne ?
RL.
Nous avons un projet pour les magasins de pièces et les processus qui les régissent. Sur la base d’un système à code-barres, nous allons optimiser la réception, la classification et l’expédition des pièces de rechange. Ainsi, les stocks devraient être mieux gérés et accélérer leur rotation. Nous pouvons, à côté de cela, évoquer un autre dossier sur lequel nous travaillons et qui consistera à apporter des solutions de DMS hébergé à notre réseau R2, qui nous remonte ce besoin.
 

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