Better Place, bientôt la fin ?
Actuellement, 18 stations sont en exploitation en Israël et au Danemark pour environ 2000 véhicules en circulation, mais il semblerait que la success-story des débuts tourne au fiasco, depuis l'éviction du fondateur de Better Place, Shaï Agassi, à l'automne dernier. En février 2013, faisant face à des difficultés de développement, la société avait même dû renoncer à ses vues sur les marchés américain et australien. Depuis 2007, Better Place a perdu près de 400 millions d'euros.
Alors que Renault communiquait le 12 mai dernier, sur "Renault et Better Place partenaires au service de la performance", mettant notamment en avant les 11 millions de kilomètres "électriques" parcourus par les Fluence ZE en Israël, quelques heures plus tard Carlos Ghosn, président de Renault-Nissan, a annoncé que son groupe arrêterait temporairement d'investir dans le système d'échange de batteries pour voitures électriques.
Chez un confrère danois, il confie même que "quand vous observez les tendances globales, nous devons conclure que les batteries interchangeables ne sont plus la principale orientation pour les véhicules électriques. La tendance et la demande vont vers des batteries standard intégrées à plat sous le châssis".
Sans ces investissements, Better Place risque de se retrouver rapidement en grande difficulté. En effet, selon un journal israélien, elle peut seulement tenir financièrement jusqu'en aout prochain. La société doit donc trouver de l'argent, mais pour autant, à moyen terme, la décision de Renault peut conduire Better Place dans une nouvelle impasse car le français est jusqu'ici le seul constructeur à produire un véhicule électrique capable d'accepter le système Quick Drop.
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