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Bee2Link s'associe au fonds BDC pour conquérir l'Europe

Publié le 27 février 2019

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
L'éditeur de solution digitale pour le monde de la distribution automobile voit plus grand et souhaite s'exporter. Un motif qui l'a conduit à faire entrer dans son actionnariat Bridgepoint Development Capital à hauteur de 30 %.
Pour accélérer son developpement, Bee2link a ouvert son capital à Bridgepoint Development Capital.

 

Elle n'a plus rien d'une start-up. Bee2Link vient d'opérer un mouvement capitalistique qui fait entrer l'entreprise dans une nouvelle dimension, celle de l'européanisation de ses activités. Xavier Cotelle, son président fondateur, vient d'annoncer l'entrée au capital de Bridgepoint Development Capital (BDC), à hauteur de 30 %. Une part minoritaire qui laisse encore le pouvoir de décision à l'équipe dirigeante, dont les membres ont accepté de réinvestir par la même occasion.

 

L'éditeur de solutions logicielles et digitales souhaitait se donner les moyens de financer son internationalisation, considérant avoir atteint un niveau de maturité suffisamment élevé pour retenir l'attention des constructeurs et des distributeurs non encore familiarisés avec l'approche novatrice. BDC contribuera à cet objectif. Le fonds gère plus de 20 milliards d'euros d'actifs dans le monde et dispose, de fait, d'un réseau dense à l'international. Un passage de frontière qui pourrait, autrement, se faire avec l'aide de certaines références sous contrats dans l'Hexagone, telles PSA, PSA Retail, Renault-Nissan (Dacia inclus) ou encore Volkswagen qui avait fait appel à Bee2Link pour concevoir Digit'All.

 

"Nous voulons trouver des clients et leur apporter la preuve que notre plateforme peut à la fois accroitre l'expérience utilisateur tout en réduisant les coûts de distributions, explique le fondateur de l'entreprise. Des sujets qui préoccupent toutes les marques et les distributeurs dans tous les pays".  A terme, Bee2Link entend réaliser un chiffre d'affaires dont la balance penchera plus en faveur de l'Europe que de la France, glisse alors Xavier Cotelle.

 

Croissance externe à l'étude

 

L'apport de BDC amène l'entrepreneur à aller plus loin dans sa vision, comme il le confie au Journal de l'Automobile. " En 2019, nous allons militer pour la fin des silos. Nous pensons en effet qu'il faut faire tomber ces barrières qui entravent le déploiement des applications chez nos clients, cible-t-il à mots voilés les éditeurs historiques de systèmes d'information. La stratégie de Bee2Link passera donc au besoin par de l'acquisition, si cela permet de faciliter les implémentations." Le message est clair.

 

Durant les mois qui viennent, Bee2Link va recruter 30 personnes. Elles s'ajouteront aux 50 en poste actuellement. Aucun chasseur de tête, la société traite les candidatures spontanées. Avec l'entrée de BDC au capital, un changement notable intervient toutefois dans l'organigramme. Sous la présidence opérationnelle de Xavier Cotelle s'installe Gaëtan Sprenger. De vice-président en charge des ventes et du marketing, il devient directeur général, conformément au choix conjoint de l'actionnaire majoritaire et du fonds. Dominique Allain garde la responsabilité des relations avec les constructeurs, tandis que Cyril Marty traitera les distributeurs.

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