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5 à 7 milliards d'euros pour Banque PSA Finance

Publié le 23 octobre 2012

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Il s'agit du montant des garanties financières que pourraient apporter l'Etat sur les futures émissions de titres de la filiale bancaire de PSA Peugeot Citroën. Elle fait actuellement l'objet d'un plan de sauvetage.
Il s'agit du montant des garanties financières que pourraient apporter l'Etat sur les futures émissions de titres de la filiale bancaire de PSA Peugeot Citroën. Elle fait actuellement l'objet d'un plan de sauvetage.

Banque PSA Finance devrait être sauvée par l'Etat. Ce dernier pourrait en effet garantir à hauteur de 5 à 7 milliards d'euros ses futures émissions de titres sur les marchés. L'établissement bancaire souffre de ne pas faire de collecte de dépôts et de ne pouvoir se refinancer à moindres coûts sur les marchés après la dégradation de la note de crédit de PSA Peugeot Citroën. Les garanties financière de l'Etat n'iraient pourtant pas sans contreparties.

Et la première d'entre elles semble être la présence d'un salarié au conseil de surveillance du groupe : le gouvernement a obtenu lors d'une réunion avec le groupe automobile qu'un représentant des salariés ainsi qu'un administrateur indépendant – appelé à faire le lien avec l'Etat – siègent au conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën. Ils pourraient donc avoir leur mot à dire sur le choix de ses sites de construction de véhicules et ses alliances stratégiques. Mais cela ne satisfait pas tout le monde, à commencer par une partie des salariés de PSA Peugeot Citroën.

"Une véritable provocation"

"C'est une véritable provocation que le gouvernement puisse encore venir au secours d'une banque bénéficiaire depuis des années pour demander une contrepartie de quelques centaines de licenciements en moins" a ainsi déclaré Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, avait fait savoir récemment que toute garantie étatique devait avoir une contrepartie sur le plan social, le ministre ayant précisé ses propos en indiquant que la "réduction de l'impact social [devait] se chiffrer en centaines d'emplois préservés" avec "zéro salarié PSA à Pôle Emploi". La présence d'un salarié au conseil de de surveillance de PSA Peugeot Citroën ? Elle a été jugée totalement inutilepar le délégué CGT. "Ce seul représentant n'aura aucun pouvoir de décision et aucun pouvoir de peser sur les choix de PSA", a souligné Jean-Pierre Mercier.

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