Le groupe Volkswagen retrouve sa trajectoire d'avant-crise
Le groupe Volkswagen a annoncé, jeudi 6 mai 2021, un bénéfice net de 3,4 milliards d'euros pour le premier trimestre (3,05 au 1T 2019), et un résultat opérationnel de 4,8 milliards (3,9 au 1T 2019). Ces résultats lui permettent de "relever ses prévisions" pour l'année en cours, a indiqué le groupe dans un communiqué. Volkswagen table désormais sur un bénéfice opérationnel en hausse de "5,5 à 7,0 %", contre "5,0 à 6,5 %" précédemment.
Au premier trimestre 2020, marqué par la première vague de coronavirus, le groupe avait vu son bénéfice net plonger à seulement 517 millions d'euros avec un résultat opérationnel de 904 millions d'euros. "Nous avons commencé l'année avec beaucoup d'élan et notre opérationnel est solide", a commenté le patron du groupe Herbert Diess, cité dans un communiqué.
L'activité du groupe a été boostée par "l'augmentation des volumes en Chine", un de ses marchés les plus importants. Les ventes ont augmenté de 61,5 %, à 989 590 unités. A part l'Europe de l'Ouest (-5,2 %), toutes les grandes zones géographiques progressent. En France, les marques du groupe allemand ont augmenté de 32,5 %, à 59 694 unités.
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Dans ce contexte, les livraisons ont atteint 2 371 560 unités (+21 %), tirées par Porsche (+35,5 % ; 71 986), Audi (+31,1 % ; 462 828) et VW (+24,6 % ; 1 360 059). La plus forte croissance revenant à Bentley dont les ventes ont bondi de 40,2 %, à 3 358 unités. Les ventes de Skoda ont gagné 7,2 %, à 249 553 véhicules, alors que celles de Seat ont reculé de 3,7 %, à 125 536 unités.
Le chiffre d'affaires de l'entreprise atteint 62,4 milliards d'euros, en hausse de 13,3 % sur un an. De "légers effets" de la pénurie de puces électroniques, qui plombe actuellement le secteur automobile, se font sentir, a prévenu le groupe. Pour le deuxième trimestre, celle-ci devrait avoir "un impact un peu plus significatif", a-t-il anticipé.
Ces composants, indispensables à l'industrie automobile, sont fabriquées majoritairement en Asie, notamment à Taiwan. Or, ils sont aussi très prisés par nombre de secteurs, notamment l'informatique et la téléphonie mobile, dont la demande a été accrue par la pandémie. Avec le spectaculaire rebond de la production automobile ces derniers mois, les fabricants de semi-conducteurs peinent donc à répondre à la demande mondiale.
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